1. Consécration de l'église de saint Georges de Cappadoce.
L’Eglise commémore aujourd’hui la consécration de l’église dédiée à saint Georges de Cappadoce dans la ville de Lydda en Palestine. Ce grand saint avait obtenu la couronne du martyre sous Dioclétien en 263 après Jésus Christ. Sa mère avait caché sa dépouille dans sa ville de Lydda jusqu’à la fin de la période de la persécution. Au début de l’aire de Constantin le grand, les fidèles construisirent une église à son honneur et y déposèrent ses reliques. Cette église fut consacrée en ce jour et de nombreux miracles et des guérisons eurent lieu.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
2. Martyre de saint Georges d'Alexandrie.
Nous commémorons aussi aujourd’hui le martyre de saint Georges d’Alexandrie. Son père était un négociant alors que sa mère était la sœur d’Arménius, le gouverneur de cette ville, et ils n’avaient pas d’enfant. Etant partie un jour à Lydda en Palestine alors qu’on célébrait la consécration de l’église de saint Georges de Cappadoce. Il pria Dieu afin qu’il lui donne un fils et il fut exaucé. Le Seigneur lui donna un fils qu’il nomma Georges et éduqua chrétiennement.
Après le décès de ses parents, son oncle, le gouverneur, le garda auprès de lui jusqu’à qu’il eut atteint l’âge de 25 ans. Ce dernier avait une fille unique. Elle sortit un jour se promener avec ses amies. Chemin faisant, elle passa près d’un monastère situé hors de la ville d’où se dégageaient les mélodies les plus harmonieuses qui la touchèrent profondément. Elle questionna son cousin Georges à propos de ce qu’elle avait entendu. Celui-ci lui lui parla de la Foi chrétienne, du jugement dernier d’où découleront les récompenses et les tourments éternels. De retour auprès de son père, elle lui apprit sa conversion au christianisme. Celui-ci voulut la détourner de sa Foi tantôt en lui faisant des promesses, et tantôt par la menace. Devant sa persistance, il la fit décapiter.
On rapporta plus tard au gouverneur que c’était Georges qui avait converti sa cousine. Il le fit arrêter, le tortura cruellement puis l’envoya à Antinoë où il fut à nouveau persécuté puis décapité. Il obtint ainsi la couronne du martyre. Un diacre appelé Samuel prit son corps et le porta à Mànf près de Guizeh. Lorsque la femme gouverneur apprit cela, elle le fit enterrer auprès de sa fille qui était morte martyre à Alexandrie.
Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !
3. Martyre de saint Nehroua.
Nous commémorons aussi aujourd’hui le martyre de saint Nehrouah à l’époque de Dioclétien. Ce saint naquit à Fayoum vers la fin du 3ème siècle. Il était chrétien et craignait Dieu. Quand il apprit qu’un grand nombre de fidèles mouraient pour témoigner de leur Foi, il se dirigea vers Alexandrie pour mourir, lui aussi, pour le nom du Christ. Il eut alors une vision au cours de laquelle il lui était demandé d’aller à Antioche. Il s’y rendit alors, et se présenta devant Dioclétien pour confesser sa Foi en Jésus Christ. Lorsque l’empereur connu ses origines il fut très surpris de sa venue puis tenta de l’amadouer pour qu’il renonce à sa Foi mais saint Nehrouah restait ferme. Alors, il le menaça et lui fit subir diverses tortures sans résultat. Enfin il fut décapité et obtint la couronne du martyre.
Saint Jules d’Akfahs se trouvait à cette époque à Antioche. Il prit le corps de Nehrouah avec grand respect, l’ensevelit et le fit porter à Fayoum par deux de ses serviteurs.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
4. Martyre des saints Akepsimas, Aithala et Joseph.
Nous commémorons aussi en ce jour le martyre en l’an 92 des martyrs (376 après Jésus Christ le martyre des saints Akepsimas, Aithala et Joseph). Saint Akepsimas était évêque de Paka en Perse. Il fut torturé ainsi que de Joseph et le diacre Aithala durant la persécution du roi perse Sapor II. Ils furent arrêtés et emmenés dans la ville d’Arbèles et furent présentés à un juge qui tenta de les convaincre de renier leur Foi. Ensuite il les menaça de mort s’ils n’adoraient pas le soleil. Devant leur refus, il les fit torturer et emprisonner jusqu’à ce qu’ils obtinrent la couronne du martyre.
Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !
5. Décès de saint Menas, l'évêque de Thmouï.
En ce jour nous faisons aussi mémoire du décès de saint abba Ménas, évêque de la ville de Thmouï El-Amdid. Ce père naquit à Samannoud vers la fin du septième siècle. Il était issu d’une famille très pieuse pratiquant le jeûne, la prière et l’ascétisme. Leur réputation se répandit dans tout le pays.
Lorsqu’il grandit, ses parents le marièrent contre sa volonté. Néanmoins, il se mit d’accord avec sa femme de vivre dans la chasteté et pratiquèrent de nombreuses prières. Par la suite ils s’entendirent pour qu’elle s’installe dans un monastère de femmes. Quant à lui, il se rendit au monastère de saint Antoine dans le désert oriental où il rencontra abba Michel (Khaïl) qui devait devenir le 46ème patriarche d’Alexandrie avant que celui-ci ne devienne moine. Ils se rendirent ensemble au monastère de saint Macaire et ils devinrent moines. Ceci se passait à l’époque des deux saints Abraam et Gawargui. Saint Ménas devint leur disciple et il évolua dans la prière et surpassa dans la sainteté un grand nombre de ses contemporains et reçut le don de guérir les malades. Lorsque, plus tard, il fut appelé à l’épiscopat, il fut très triste de quitter le désert. Il enseigna ses fidèles sans relâche et après avoir achevé son bon combat, il décéda en paix.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !
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