Les sept sacrements de l’église sont:
- Le Baptême
- Le Saint Chrême
- L’Eucharistie
- La Repentance et la Confession
- L’Onction des Malades
- Le Mariage
- Le Sacerdoce
- Le Baptême: “Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.” (Jean 3:5) Le baptême est un saint sacrement à travers lequel nous renaissons, en étant submergés trois fois dans l’eau, au nom de la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit: Le sacrement du baptême est le premier, car il nous ouvre la voie vers le royaume des cieux : “Si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.” (Jean 3:5). L’eau a été choisie par Dieu pour le baptême car :
- Elle permet de laver la saleté, alors que le baptême nous lave de nos péchés.
- L’eau rend le corps actif, et le baptême nous réveille de la mort spirituelle.
- Le baptême est un symbole de la mort de Jésus et de sa sépulture. Notre première sépulture ne peut être faite qu’en étant submergé totalement dans l’eau.
- Ils ne seront jamais bénis sans le baptême
- Par le baptême, ils sont purifiés du péché originel, hérité.
- La nécessité de la circoncision comme signe de promesse dans l’Ancien Testament est une analogie au baptême dans le Nouveau Testament.
- Le Saint Chrême: “Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance.” (1 Jean 2:20) Le Saint Chrême (confirmation) est un saint sacrement à travers lequel nous sommes confirmés par le Saint-Esprit. Le Saint Chrême tire son origine du temps des apôtres. Effectivement, ces derniers l’ont préparé eux-mêmes en utilisant des épices et des pommades qui étaient sur le corps du Sauveur. Puis Saint-Marc l’a apporté en Egypte. Cependant, comme cette dernière s’épuisait, Saint Athanase a proposé de mélanger l’ancien ferment du Saint Chrême avec de nouvelles pommades. Ce processus a été répété vingt-huit fois jusqu’à présent. De nos jours, la préparation du Saint Chrême consiste en un mélange de trente types de pommades qui sont cuit quatre fois pendant la Semaine Sainte. Ensuite, le Saint Chrême reste dans le sanctuaire jusqu’au Dimanche de Thomas, où le Pape lui ajoute l’ancien ferment. Ce sacrement a été fondé par notre Sauveur Jésus-Christ lui-même et il y fait référence : “Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive coulera de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.” (Jean 8:37-39) “Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit.” (Actes 1:4,5) Plus tard, les apôtres et les saints pères ont pratiqué ce sacrement par l’imposition des mains et plus tard encore, oindre le corps avec le Sainte Chrême a marqué une nouvelle étape dans le développement du sacrement. Actuellement, l’onction du Saint Chrême suit le baptême immédiatement en faisant trente-six signes de la croix pour sanctifier toutes les parties du corps, commençant par le front, puis les deux narines, la bouche, les deux yeux, les deux oreilles, le cœur, le nombril, le dos, la colonne vertébrale, l’épaule droite, le coude droit, le poignet droit, ensuite le côté gauche, suivant le même ordre, puis la cuisse droite, le genou droit, le talon droit, le tendon droit, ensuite le côté gauche, par devant et par derrière. Chaque signe de la croix est accompagné d’une prière particulière, suppliant le Seigneur de confirmer la personne baptisée dans le Saint-Esprit. Selon la tradition Copte Orthodoxe, la confirmation avec l’onction par le Saint Chrême permet:
- d’illuminer nos esprits et nous fournit la capacité de recevoir la connaissance: “Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance. Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés.” (1 Jean 2:20-27)
- nous donne une forte détermination dans notre adoration: “Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit.” (2 Cor. 1:21, 22
- nous accorde le sceau du Saint-Esprit: “Lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit.” (2 Cor. 1:22)
- La Sainte Communion (l’euchaqisite): “Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.” (Jean 6:52-56) C’est un saint sacrement à travers lequel les croyants mangent le corps saint de Jésus et boivent Son sang, sous la forme de pain et de vin. Le sacrement de la Communion a été fondé par notre Sauveur la nuit de Ses Souffrances (Jeudi Saint de la Semaine Sainte) et transmises à ses disciples : “Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés.” (Matthieu 26:26-28) Pour la communion nous utilisons du pain avec du levain et du vin sans les mélanger ensemble comme l’a fait notre Sauveur. A savoir également que rien ne doit être laissé de ce sacrement jusqu’au lendemain, exactement comme l’Agneau de la Pâque et le Rédempteur Crucifié. Finalement, ce sacrement permet d’être en union avec notre Sauveur comme il l’a dit lui-même dans l’évangile selon Saint-Jean 6 : 47-58. La communion nous permet de :
- De vivre dans Jésus-Christ, d’être unis à Lui et de croître dans la grâce du Seigneur: “Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.” (Jean 6:56)
- D’être unis les uns aux autres: “Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain.” (1 Cor. 10:17)
- La Repentance et la Confession: “Ceux à qui vous pardonnez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.” (Jean 20:23) Ce sacrement permet le retour du pécheur à Dieu, cherchant à avoir la paix avec Lui en confessant au prêtre, pour obtenir le pardon. C’est exactement ce que Jésus nous a ordonné de faire quand Il a donné l’autorité aux prêtres: “Je te donnerai les clés du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.” (Matthieu 16:19) La confession était pratiquée en admettant ses propres péchés devant le prêtre. La vraie repentance consiste en :
- C’est un changement dans le cœur et un sentiment de regret pour les péchés passés:
- Une ferme détermination de corriger sa propre manière de vivre:
- Une foi ferme dans Jésus-Christ et une grande aspiration à Sa bonté, car:
- Une confession orale des péchés, devant le prêtre, qui est le représentant de Dieu:
- Les apôtres ont puni les pécheurs:
- Le pardon des péchés:
- Les péchés sont effacés et Dieu ne s’en souvient plus jamais:
- Se libérer des péchés:
- Avoir le Salut et l’Espérance de la vie éternelle:
- Echapper à la punition qui résulte du péché:
- Faire la paix avec Dieu et avoir Ses bénédictions:
- Regagner le rang de fils (de Dieu) que nous avons perdu comme résultat de nos péchés:
- L’Onction des Malades: “Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.” (Jacques 5: 14,15) C’est un saint sacrement à travers lequel le prêtre oint le malade d’huile sainte pour qu’il ait la bénédiction de Dieu d’être guéri de n’importe quelle maladie physique ou spirituelle. Ce sacrement tire son origine du temps des apôtres qu’ils le pratiquaient: “Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient.” (Marc 6:13) L’onction des malades permet :
- La guérison de la maladie physique: ceci dépend de la volonté de Dieu et de la foi du malade
- La guérison de la maladie spirituelle, comme l’apôtre le dit: “et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné”, car quiconque veut recevoir ce sacrement doit confesser ses péchés et les quitter. Alors, si quelqu’un est malade, il ou elle doit demander à Dieu le traitement spirituel d’abord, puis, il ou elle peut aller voir un médecin pour le traitement physique.
- Le Mariage: “Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise.” (Eph. 5:32) Ce sacrement tire son origine dès le commencement avec : “Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la.” (Gen. 1:27-28) Les liens sacrés du mariage entre un homme et une femme ne sont jamais brisés : Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier? Il leur répondit: C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n’en était pas ainsi.” (Matthieu 19:7-8) Les fruits du mariage ainsi que ces objectifs :
- Réaliser la vie de confrérie, d’amour et d’unité avec Jésus: “Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.” (Matthieu 19:6)
- Préserver la race humaine: “Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre.” (Gen. 1:28)
- Augmenter le nombre des membres de l’Eglise et donner naissance à de nouveaux enfants Chrétiens qui font plaisir au Seigneur avec leurs œuvres et leur piété: “Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté.” (1 Tim. 2:15)
- Protéger la personne de la tentation, à travers le mariage légal: “Pour ce qui concerne les choses au sujet desquelles vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter la débauche, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que le femme agisse de même envers son mari. Ce n’est pas la femme qui dispose de son corps, c’est son mari. De même, ce n’est pas le mari qui dispose de son corps, c’est sa femme, Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente en raison de votre manque de maîtrise. Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Je voudrais que tous les hommes soient comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi. Mais s’ils manquent de maîtrise d’eux-mêmes, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler.” (1 Cor. 7:1-9)
- Le sacerdoce: “Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens.” (1 Tim. 4:14) Ce sacrement est pour ceux qui se sont consacrés et qui ont été appelés par le Seigneur pour Le servir. Le Sacerdoce a été institué par notre Saigneur en choisissant les apôtres pour leur donner le ministère et les sacrements de l’Eglise: “Jésus leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.” (Jean 20: 21-23) Puis les apôtres faisaient référence à ce sacrement et ils consacrèrent des prêtres dans chaque ville: “Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.” (Actes 13:2,3) Les prêtres sont les successeurs des apôtres par le moyen d’imposer les mains sur eux: “Ils désignèrent des anciens dans chaque Eglise, et, après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent au Seigneur, en qui ils avaient cru.” (Actes 14:23) Cette succession a continué: “Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres.” (2 Tim. 2:2)
- Les Evêques: “Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville.” (Tite 1:5) Le mot “évêque” veut dire “spectateur”, c’est-à-dire Épiscopos, ou Épi = de là-haut, scopos = regarde. “Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme”. Voir les qualifications de l’évêque dans (1 Tim. 3:1-7)
- Les Prêtres: “Ils désignèrent des anciens dans chaque Eglise, et, après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent au Seigneur, en qui ils avaient cru.” (Actes 14:23) Le mot “prêtre” veut dire “celui qui est député pour être responsable des sacrements.”
- Les Diacres: “Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains.” (Actes 6:6) Les qualifications du diacre sont mentionnées dans (1 Tim. 2:8-13).
- de préserver l’ordre de la prêtrise dans l’Eglise, comme bergers et paroissiens.
- de distribuer les bénédictions de Dieu à l’assemblée et prendre part aux sacrements de l’Eglise.
- d’apprendre au peuple la vraie foi Chrétienne et prêcher la Bible.