1. Commémoration de sainte vierge Marie, la mère de Dieu.

L’Eglise commémore aujourd’hui, comme chaque 21ème jour du mois copte, la sainte mère de Dieu, la Vierge Marie.

Que son intercession soit avec nous. Amen !

2. Décès de saint Grégoire le Thaumaturge.

Nous commémorons aussi en ce jour le décès en l’an 270 après Jésus Christ de saint Grégoire le thaumaturge. Ce saint fut l’évêque de Néocésarée. Il naquit dans cette ville en l’an 213 et était issu de parents païens et riches. Ses parents le nommèrent Théodore. Dès sa prime enfance, il étudia la sagesse et la philosophie puis il alla à Athènes pour étudier les sciences grecques et latines et, de là, il alla à Césarée de Palestine où il retrouva le savant Origène. Il apprit la philosophie chrétienne et la théologie ainsi que l’interprétation des saintes Ecritures. Il se dirigea ensuite vers Alexandrie en l’an 235 après Jésus Christ où il acheva ses études puis il rentra dans sa ville natale en 237. Il fut baptisé en 239 puis se rendit au désert pour se consacrer à la prière et à l’adoration.

Lorsque le siège épiscopal de Néocésarée devint vacant, l’évêque d’Amasée, Faidimos fut inspiré par Dieu que Théodore l’adorateur était celui qui convenait à ce poste. Dès qu’il eut vent de ce projet, le saint s’évada dans le désert ce qui obligea l’évêque Faidimos à l’ordonner à distance, sans lui imposer les mains directement. Il apporta un Evangile et le consacra évêque en lui donnant le nom de Grégoire. Dans sa fuite, Grégoire eut une vision qui lui apprit que cette ordination était voulue par Dieu. Alors, il retourna en Néocésarée et ils achevèrent la cérémonie de la consécration en 244 après Jésus Christ. Dieu fit par son intermédiaire de nombreux miracles au point qu’il fut surnommé « le Thaumaturge ». Parmi ses fidèles deux frères possédaient un lac d’où ils péchaient une grande quantité de poisson. Ils commencèrent à se disputer, chacun d’eux prétendant que l’étang lui appartenait à lui seul. Ils s’adressèrent à saint Grégoire. Celui-ci leur demanda de partager entre eux le fruit de la vente à part égale. Comme ils n’acceptaient pas son jugement et continuaient leur dispute, saint Grégoire pria Dieu et le lac fut asséché.

Pendant la persécution que Dèce avait suscitée en l’an 250 après Jésus Christ, saint Grégoire se cacha. Lorsque les persécuteurs surent où il se trouvait, ils s’y rendirent mais ils n’y virent que deux arbres au lieu d’y trouver l’évêque et son diacre.

Ce saint était présent au concile qui eut lieu en 262 pour juger Paul de Samosate. Après avoir achevé son bon combat, il décéda en paix et fut enterré dans l’église qu’il avait édifiée en Néocésarée.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

3. Décès du pape Côme II, le 54ème patriarche de la prédication de saint Marc.

En ce jour de l’an 575 des martyrs (859 après Jésus Christ) décéda saint Côme II, le cinquante-quatrième patriarche de la prédication de saint Marc. Il naquit à Samânnoude et fut moine au monastère de saint Macaire. Ce père eut une conduite vertueuse et fut choisi comme patriarche. Sa consécration eut lieu le 14 Apip 567 des martyrs (851 après Jésus Christ) et il envoya un courrier à son frère spirituel, le patriarche d’Antioche, pour lui faire part de son union avec lui dans la Foi orthodoxe. Il reçut une réponse confirmant ce qu’il avait écrit.

Ce patriarche et les fidèles subirent de nombreuses difficultés particulièrement à cause des chalcédoniens. Malgré tout cela, saint Côme ne se lassa pas d’enseigner le peuple et de les conforter dans la Foi orthodoxe. Après avoir accompli son bon combat, il décéda en paix.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

4. Décès de Jean de Lycopolis dans la montagne de cette ville.

En ce jour de l’an 394 après Jésus Christ décéda saint Jean de Lycopolis ou saint Jean d’Assiout. Ce saint naquit au début du 4ème siècle dans la ville d’Assiout de parents chrétiens qui lui donnèrent une bonne éducation conforme à leur Foi. Il se rendit à Scété où il devint un disciple de saint Isidore et y vécut pendant cinq années dans l’ascèse et l’adoration. Après cela, un ange lui apparut et lui indiquât qu’il devait retourner à la montagne d’Assiout où il s’installa dans une grotte. Il y vécut pour le restant de sa vie.

Saint Jean de Lycopolis était connu pour son ascèse très stricte, ses prévisions pour l’avenir et les miracles qu’il faisait et il gardait souvent le silence dans sa grotte pendant de longues heures. Mais ceci ne l’empêchait pas de recevoir ses visiteurs dans la bonne humeur car un grand nombre de personnes venaient prendre son avis. Il encourageait tous ceux qui venaient à lui à se préoccuper des pauvres et des miséreux, à payer leur dîme qu’ils devaient partager en trois parts, l’une pour le clergé, la seconde pour l’édification des églises et la troisième pour les pauvres. Il rédigea des livres, des interprétations de la nouvelle alliance ainsi qu’un grand nombre de paroles spirituelles utiles. Lorsqu’il se rendit compte que son décès était proche, il demanda que personne ne le dérange pendant trois jours qu’il passa dans la prière puis décéda en paix.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

5. Commémoration des saints Alphée, Zachée, Romain et Jean les martyrs ainsi que des saints Thomas, Victor et Isaac d'al-Achmounein.

Nous commémorons aussi les saints Alphée, Zachée, Romain et Jean qui furent martyrs ainsi que des saints Thomas, Victor et Isaac d’al-Achmounayn.

Zachée était de petite taille comme le Zachée dont parle l’Evangile et il était un diacre de l’église de Gadare en Palestine. Il fut conduit chargé de fer au tribunal lorsque Dioclétien déclencha la persécution des chrétiens où il confessa avec courage sa Foi en Jésus Christ. En conséquence ils le battirent cruellement et le torturèrent de diverses manières. Alphée, qui était originaire de Baysân était avec lui et affronta les même tortures. Le lendemain ils furent décapités et reçurent la couronne du martyre. Ceci eut lieu en 303 après Jésus Christ.

Saint Romain était originaire d’Antioche ou, peut-être, de Palestine. Il était diacre dans l’Eglise et était à Antioche alors que se déroulait les persécutions déclenchées par Dioclétien. Il se déplaçait chez les fidèles, dans leurs maisons et dans leurs commerces, et les exhortait à demeurer fermes dans la Foi. Le gouverneur entendit parler de ce qu’il faisait et ordonna qu’on l’interpelle. Alors que les soldats le recherchaient, il se mit en travers de la route du gouverneur qui se rendait au temple païen pour présenter des offrandes. Comme le gouverneur était tout ébahi, un soldat lui glissa à l’oreille que cet homme était celui qu’il recherchait car il était accusé d’inciter les chrétiens à l’insubordination envers l’empire romain. Immédiatement, il le fit arrêter et ordonna ses soldats de le torturer. Devant sa fermeté, il lui fit arracher la langue, casser les jambes et, finalement, il fut étouffé et obtint la couronne du martyre.

L’Eglise commémore en même temps le martyre de saint Jean ainsi que les martyrs d’al-Achmounein Thomas, Victor et Isaac.

Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !

6. Transfert du corps de saint Jean Kamé au monastère el-Souryan.

Nous commémorons aussi le transfert des reliques du grand saint, abba Jean Camé au monastère d’al-Souryan en provenance de son monastère qui se trouvait à Birket-al-Adiora qui était située à environ trois kilomètres au sud-est du monastère d’abba Pichoï. A cet endroit se trouvaient plusieurs monastères qui furent détruits vers la fin du 15ème et le début du 16ème siècle à cause de l’attaque des termites et du faible nombre de moines et leur pauvreté. Ces monastères étaient :
• Le monastère du grand saint abba Jean Colobos (abba Iwannyc pikoloboc).
• Le monastère du grand saint abba Jean Camé.
• Le monastère des éthiopiens.
• Le monastère des arméniens.
• ainsi que le cimetière des moines.
• Les ruines de ces monastères sont encore visibles de nos jours.

Les moines restants se déplacèrent au monastère de la sainte Vierge (al-Souryan) et emportèrent avec eux les reliques de leur père spirituel abba Jean Came dans une urne en bois. Ils l’installèrent dans un sanctuaire. Ils emportèrent aussi avec eux une plaque de marbre sur laquelle est indiquée en copte la date du décès du saint : 25 Koyak 575 des martyrs (859 après Jésus Christ) et la fixèrent dans le premier chœur de l’église de la sainte Vierge. Cette plaque s’y trouve toujours.

Que la bénédiction des prières de ce grand saint soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !

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