1. Martyre de saint Matra.
Nous commémorons aujourd’hui le martyre de saint Matra, l’ancien. Ce saint était un chrétien pieux d’Alexandrie. Quand Dèce monta sur le trône, il remit à l’honneur le culte des idoles et les chrétiens furent persécutés dans tout l’empire. Lorsque ses ordres arrivèrent à Alexandrie, ce saint fut arrêté et présenté devant le gouverneur et il confessa sa Foi en Jésus christ.
Le gouverneur lui ordonna de se prosterner devant les idoles tantôt en lui faisant de grandes promesses et tantôt en le menaçant. Saint Matra demeura ferme et lui dit : « Je ne me prosternerai que devant le Christ, le créateur du ciel et de la terre. Comment puis-je le quitter et me prosterner devant des idoles faites de pierre et de bois qui ne peuvent ni entendre ni voir ? » Le gouverneur entra dans une grande colère et ordonna qu’on le torture cruellement et, devant sa détermination, ordonna qu’on le décapite hors de la ville. Ainsi il obtint la couronne du martyre.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
2. Martyre d’abba Hour et de Tossiya et leurs enfants.
L’Eglise commémore aussi le martyre des saints abba Hour et de Tossiya ainsi que leurs enfants.
Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !
3. Martyre d’abba Aghathon l’ermite.
Nous commémorons aussi le martyre d’abba Aghathon l’ermite. Ce saint était le disciple de saint Pœmen dans la vallée de Scété au cours du 4ème siècle. Après le décès de son maitre, il se mit sous la conduite de saint Arsène. Après la première attaque des barbares qui eut lieu en 410, il s’installa à Torah.
Il était soucieux de suivre les commandements de Dieu, il portait des vêtements simples, menant une vie de privations. Il ne possédait que le nécessaire pour le travail de l’osier et le tressage des chainettes. On disait qu’il était doux et dynamique, prenant soin des malheureux et des étrangers. En raison de sa sagesse un grand nombre de moines se regroupèrent autour de lui.
Il trouva, une fois un homme malade et rejeté. Il le porta dans un foyer et le prit en charge pendant quatre mois. Après que celui-ci soit guéri, abba Aghathon se rendit au désert en se disant : « Si je pouvais trouver un lépreux à qui donner mon corps pour prendre le sien j’en serai content, car tel est la charité parfaite ». On lui attribue un grand nombre de paroles édifiantes. Il affermissait qu’il ne s’est jamais endormi en étant en colère contre quelqu’un et il disait que même si le coléreux ressuscite les mort, il ne sera jamais admis chez Dieu.
Lorsqu’il fut sur le point de quitter ce monde, il passa trois jours dans une profonde méditation et il disait à ceux qui l’entouraient : « Par charité, ne me parlez plus, car je suis occupé à retrouver le Christ. Puis il décéda en paix et ils virent son visage lumineux et souriant comme quelqu’un qui retrouve un ami qui lui manquait.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !