1. Commémoration de Josué fils de Noun.
  2. Décès de Saint Macaire II, le 69ème pape d’Alexandrie.
  3. Décès de sainte Véréna.

1. Commémoration de Josué fils de Noun.

En ce jour de l’an 2570 depuis la création du monde décéda le grand prophète Josué fils de Noun. Ce prophète naquit en Egypte en l’an 2460 de la création du monde dans la tribu d’Ephraïm. Il sortit d’Egypte avec tout le peuple d’Israël et Moïse dont il devint le disciple.
Durant la guerre entre les fils d’Israël et Amalèk, il conduisait l’armée tandis que Moïse se tenait en prière sur la colline. « Josué défit Amaleq et son peuple au fil de l’épée. » Il faisait partie des douze hommes que Moïse envoya explorer la terre promise et il acheva sa mission en toute fidélité et, avec Caleb, ils rendirent compte à Moïse avec franchise de ce qu’ils avaient vu. Cette franchise leur valut d’être les seuls à entrer dans cette terre contrairement à tout le reste du peuple qui sortit d’Egypte à cause de leur rébellion et de leur doutes dans les promesses de Dieu.

Après la mort de Moïse le Seigneur parla à Josué, fils de Noun, l’auxiliaire de Moïse, et lui dit : « Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, debout ! Passe le Jourdain que voici, toi et tout ce peuple, vers le pays que je leur donne. Tout lieu que foulera la plante de vos pieds, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. … Je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse, je ne t’abandonnerai point ni ne te délaisserai. … Seulement, sois fort et tiens très bon pour veiller à agir selon toute la Loi que mon serviteur Moïse t’a prescrite. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans toutes tes démarches. Que le livre de cette Loi soit toujours sur tes lèvres : médite-le jour et nuit afin de veiller à agir selon tout ce qui y est écrit. C’est alors que tu seras heureux dans tes entreprises et réussiras. Ne t’ai-je pas donné cet ordre : Sois fort et tiens bon ! Sois sans crainte ni frayeur, car le Seigneur ton Dieu est avec toi dans toutes tes démarches. »

Josué envoya deux espions dans la terre promise et, après avoir été rassuré, il traversa le Jourdain qui se fendit devant eux comme la mer rouge qui s’était ouverte devant Moïse. Il entra dans Jéricho (أريحا) après qu’ils eurent tourné autour de la ville pendant sept jours ; alors, les murs tombèrent. Le Seigneur était avec Josué, et, en conséquence, il conquit un grand nombre de villes en tuant les rois. Il répartit les terres conquises entre les tribus d’Israël.

Lorsqu’il eut achevé son bon combat à un âge avancé, Josué convoqua les anciens des fils d’Israël et leurs chefs, leur commanda de ne pas dévier de l’adoration de Dieu et de s’attacher à sa Loi, puis il décéda en paix à l’âge de 110 ans.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

2. Décès de Saint Macaire II, le 69ème pape d’Alexandrie.

En ce jour de l’an 845 des martyrs (1122 après Jésus Christ) décéda abba Macaire II, le 69ème patriarche de la prédication de saint Marc.
Dès sa jeunesse ce pape pieux était attiré par l’ascétisme et il aspira à la vie monastique. Il se rendit à Scété et s’enrôla au monastère de saint Macaire où il se consacra à la prière, au combat spirituel, et à la lecture des livres saints. Il était aussi un artiste dessinant des icônes et ornant des manuscrits. Ceci l’aida à progresser dans la vertu.

Lorsque abba Michel IV, le 68ème patriarche décéda, le saint synode se réunit au Caire et choisit le moine Macaire pour lui succéder. Ils l’emmenèrent à Alexandrie où il fut sacré patriarche malgré ses dénégations disant qu’il n’était pas digne de cet honneur. La cérémonie eut lieu à la cathédrale saint Marc le 13 Athor 819 (1102 après Jésus christ) L’intronisation eut lieu au Caire, à l’église de la sainte Vierge (el-Mo’allaka), qui était le siège du patriarcat.

Pendant son magistère, il intensifia ses prières et son ascétisme, il enseignait en permanence et était charitable envers les nécessiteux. Lorsqu’il eut achevé son combat, il décéda en paix après avoir siégé vingt-cinq ans et neuf mois sur le trône de saint Marc. Les évêques prièrent sur son corps et il fut enterrer avec les honneurs qui lui sont dus.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

3. Décès de sainte Véréna.

En ce jour nous commémorons aussi le décès de sainte Véréna, la fiancée du Christ, la prédicatrice, celle qui enseignait la propreté à autrui. Ceci eut lieu en l’an 344 après Jésus Christ. Cette sainte naquit dans une famille copte du village de Garagôs dans la région de Thèbes en haute Egypte. Le nom de Véréna signifie « le fruit de Thèbes ». Elle fut baptisée par un saint évêque nommé Chaérémon, évêque de la ville de Nilos, qui prit soin de son éducation et son enseignement religieux. Elle apprit à prier et elle grandit dans la grâce et la taille et devint une jeune fille calme et réservée. Sa mère confectionnait les vêtements sacerdotaux. A cette époque, un certain nombre de chrétiens proclamaient leur Foi en défiant les romains et obtenaient la couronne du martyre. Quant à Véréna, elle désirait obtenir sa part de la persécution et du martyre et visitait les chrétiens prisonniers et leur apportait ce dont ils avaient besoin.

A l’époque de l’empereur Dioclétien (284 – 305) la réputation de la légion thébaine était grande. Son chef était le courageux et pieux Maurice originaire, lui aussi, de Thèbes. L’empereur décréta que cette légion devait être transférée en Europe occidentale pour aider l’empereur Maximien à dompter les Bagaudes au sud-est de la France. Véréna suivit cette légion accompagnée de sainte Regula, saint Victor et saint Félix.

La légion comprenait six mille six cent personnes. Ils se rangèrent derrière leur chef Maurice et ses officiers en attendant le départ pour la guerre. Véréna se tenait derrière la légion en attendant son départ pour dompter la révolte. L’empereur ordonna que les légionnaires encensent les idoles. Tous refusèrent et, en conséquence, l’empereur les fit décimer et décapiter, alors ils obtinrent la couronne du martyre avec saint Maurice. Sainte Véréna partit vers le nord, traversa les alpes et s’installa dans une grotte au nord de la Suisse actuelle avec un groupe de jeunes vierges. Elle apprit la langue de ce pays, offrit ses connaissances dans les soins infirmiers, la médication par les plantes, et le souci de l’hygiène, la propreté et l’apparence générale. Elle poursuivit son combat malgré sa mauvaise santé. Elle alternait le service avec l’isolement pour la prière et la méditation.

Lorsqu’arriva son heure pour quitter ce monde, la sainte Vierge Marie lui apparut alors qu’elle était en compagnie de quelques sœurs et lui montra les bénédictions de la vie éternelle et les délices du paradis. Sainte Véréna se leva en disant : « Comment puis-je mérité que la mère de mon Seigneur vienne à moi qui suis sa servante ? » La Mère de Dieu lui répondit : « Ceci a lieu afin de te récompenser pour ta fidélité dans le service de ton Seigneur. Maintenant suis-moi avec ceux-ci et réjouis-toi pour l’éternité. » Alors, la cellule fut remplie d’encens et la sainte quitta ce monde pour se rendre au ciel.

Sa sainteté le pape Chénouda III, le 117ème patriarche, reçut une partie des reliques de sainte Véréna qui se trouvent dans son église située Zurzach en Suisse.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !

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