1. Commémoration de l’Annonciation, la Nativité et la Résurrection.

L’Eglise commémore aujourd’hui les trois grandes fêtes du Seigneur : l’annonciation, la Nativité et la Résurrection. A cette occasion la prière de la liturgie utilise l’air joyeux et les lectures sont celles qui se trouvent dans le Katamareus.

Cette commémoration a lieu le vingt-neuvième jour de chaque mois copte à l’exception des mois de Taubi et de Méchir car ceux-ci symbolisent l’Ancien Testament puisqu’ils précèdent la fête de l’Annonciation qui a lieu le 29 Paramhat.

Que la bénédiction de notre bon Sauveur soit avec nous. Amen !

2. Martyre de sainte Rhipsimé et de ses sœurs.

Nous commémorons aussi en ce jour le martyre de sainte Rhipsimé, la vierge, de sa mère Agate ainsi que celui de soixante-douze autres vierges à l’époque de l’empereur Dioclétien.

Lorsque ce tyran voulut se marier, il envoya quelques collaborateurs dans toutes les contrées et leur demanda de lui ramener la plus belle fille qu’ils verraient. Arrivés aux alentours de Rome, ils entrèrent dans un monastère de vierges et virent Rhipsimé qui était exceptionnellement belle. Ils en firent le portrait à l’empereur qui en fut satisfait et invita les rois et les dirigeants à la noce. Lorsque Rhipsimé et ses compagnes apprirent cela elles quittèrent le monastère en implorant le Seigneur de leur venir en aide et de préserver leurs chastetés et se rendirent en Arménie qui était sous le règne de Tridates (ترايداتة). Elles s’installèrent près d’un pressoir situé dans un jardin abandonné et purent subvenir à leurs besoins grâce à l’habilité de l’une d’entre elles qui savait fabriquer le verre.

Lorsque Dioclétien apprit que Rhipsimé s’était enfuie pour l’Arménie, il écrivit à Tridates pour lui demander de la retrouver et de la lui envoyer. Quand Tridates la retrouva, il constata sa beauté et voulut la prendre pour épouse mais elle le rejeta. Il fit alors venir la mère de la jeune fille dans l’espoir qu’elle puisse l’amadouer. Mais celle-ci la consola et l’encouragea à ne pas quitter le Christ, son véritable époux. Apprenant cela, Tridates ordonna qu’on brise les dents de sa mère et de la tuer.

Puis il ordonna qu’on torture Rhipsimé et qu’on la décapite. Alors les soldats la ligotèrent, la mutilèrent et la décapitèrent. Ils tuèrent aussi les autres vierges après les avoir torturées sauvagement et toutes obtinrent la couronne du martyre.

Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !

3. Martyre de sainte Fébronya.

En ce jour de l’an 446 des martyrs (750 après Jésus Christ) eut lieu le martyre de sainte Fébronya.

En effet, à l’époque du pape Michel 1er (Khaïl), le 46ème patriarche de la prédication de saint Marc, le gouverneur d’Egypte Abdel-Malek-ibn-Marawân persécutait les chrétiens. Comme ce gouverneur, qui faisait partie de Omeyyades, était poursuivi par les abbassides il s’échappa en haute Egypte avec ses soldats. Il leur ordonna de détruire les églises et les monastères, de les piller et de tuer les chrétiens.

Il y avait un monastère de vierges proche d’Akhmîm où vivaient une trentaine de moniales. Les soldats pénétrèrent dans ce couvent et pillèrent ce qu’il contenait. Parmi les moniales, ils en trouvèrent une qui était particulièrement jolie ; son nom était Fébronya. Ils décidèrent de l’emmener avec eux pour l’offrir au sultan. Lorsqu’elle entendit ce qu’ils disaient, elle demanda un petit délai à leur chef et se retira dans sa cellule pour prier en pleurant et en demandant à Dieu son secours. Rapidement elle promit au commandant de la troupe de lui faire un très beau cadeau qu’elle avait reçu de ceux qui l’avait précédée s’il la laissait à son adoration. Ce cadeau consistait en une huile qui avait la propriété de protéger toute partie du corps qui en serait enduite contre les coups d’épée. Pour prouver ce qu’elle disait, elle s’en enduit la nuque et demanda au commandant d’ordonner au soldat le plus valeureux de la frapper avec son épée. Les soldats firent ce qu’elle demandait et elle fut instantanément décapitée et elle obtint la couronne du martyre. Les soldats furent saisis d’une grande crainte et quittèrent précipitamment le monastère en laissant leur butin sur place.

Les autres moniales récupérèrent sa dépouille, l’ensevelirent et l’enterrèrent avec beaucoup de respect.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !

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