1. Commémoration des festivités de la sainte Croix.
En ce jour de l’an 51 des martyrs (335 après Jésus Christ) les patriarches des Eglises chrétiennes ont célébré la glorieuse Croix en faisant une procession dans la basilique de la Résurrection. Les patriarches présents étaient celui d’Alexandrie, le pape Athanase l’apostolique, ceux de Constantinople et d’Antioche et saint Macaire, le patriarche de Jérusalem. A cette occasion de grandes festivités eurent lieu durant lesquelles ils se prosternèrent devant le Seigneur, firent des prières, célébrèrent des liturgies eucharistiques et glorifièrent la Croix puis l’installèrent dans un lieu qui était aménagé à l’intérieur d’un coffret en argent.
Ce jour-là correspond aussi à l’apparition d’une Croix lumineuse à l’empereur Constantin alors qu’il allait combattre le despote Maxence fils de Maximien en 312 après Jésus Christ. Il était accompagné de ses officiers et ses soldats lorsqu’apparut à midi une Croix plus lumineuse que le soleil. Sous cette Croix étaient inscrit : « avec ceci tu vaincras. » Encouragé, il vaincut par la puissance de la glorieuse Croix. Ceci l’influença et provoqua sa conversion à la Foi chrétienne.
Que la bénédiction de la sainte Croix soit avec nous. Amen !
2. Martyre de saint Castor, le prêtre
Nous commémorons aussi aujourd’hui le martyre de saint Castor, le prêtre à l’époque de l’empereur Dioclétien au cours du IVème siècle. Ce saint naquit au village de Bardanouha en haute Egypte. Ces parents étaient chrétiens, ils l’élevèrent dans la vertu et la piété et il fut ordonné diacre. Dès lors, il fréquenta assidûment l’église et, après son mariage, fut ordonné prêtre et il s’occupa des fidèles de la meilleure des manières. Il eut un fils qu’il nomma Afraham et une fille nommée Darmoudah.
Le prêtre grandit en âge et devint un vieillard vénérable très aimé par ses fidèles. C’est là que Dioclétien déclencha la persécution des chrétiens et le père Castor se mit à visiter les fidèles pour les affermir dans la Foi orthodoxe. Il se rendit au village d’al-Qeis, qui était à cette époque le chef-lieu de la région, pour visiter les chrétiens emprisonnés à cause de leur Foi et les encourager à rester fermes en Jésus Christ et à refuser d’adorer les idoles. Lorsque le gouverneur apprit ce que faisait Castor, il le fit arrêter et le fit torturer avec les autres prisonniers de toutes les manières possibles. Mais le Seigneur le consolait, l’affermissait et guérissait ses plaies. Lorsqu’il eut été las de le torturer sans résultat, il l’envoya au gouverneur du vieux Caire qui poursuivit les tortures. De nombreux miracles se manifestèrent pendant ses tortures, alors le gouverneur l’envoya à son homologue d’Alexandrie. Celui-ci reprit les tortures et voulut lui faire boire un poison. Saint Castor fit le signe de la croix sur cette boisson avant de la boire, et le poison fut sans effet. N’ayant plus de possibilité, le gouverneur ordonna qu’on le décapite alors qu’il avait atteint environ 110 ans. Alors qu’il priait avant que la sentence ne soit exécutée, une voix venant du ciel l’interpella en disant : « Castor, mon bien-aimé, viens au lieu de ton repos. » Puis, il fut décapité et obtint la couronne du martyre. Saint Jules d’Akfahs rédigea la biographie de saint Castor et l’ensevelît puis l’envoya à son village natal. Il y fut accueilli avec des chants et des louanges et on le mit dans sa maison jusqu’à la fin des persécutions. Alors, ils construisirent une église à son honneur, et elle fut consacrer le 17 Méchir.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
3. Décès de sainte Théoghnosta.
En ce jour nous commémorons aussi le décès de sainte Théoghnosta. Cette sainte vécut à l’époque des empereurs justes Arcadius et Honorius. Elle était installée dans un monastère proche de Rome et se retrouva captive des hommes de main du dirigeant d’Edesse qui l’offrirent à leur maitre. Celui-ci en fit son esclave. Dans son exil, la moniale Théoghnosta faisait son travail dans la joie et la bonne humeur. Le Seigneur aplanit son chemin et sa maitresse en fit la chef des servantes du palais. Son cœur était suspendu à l’espérance en la vie éternelle ; elle pratiquait son jeûne et ses prières avec une grande ferveur.
Un jour que le fils du roi tomba gravement malade. Sa mère, la maitresse de maison, demanda à Théoghnosta de prier pour lui. La sainte étendue les bras et pria Dieu afin qu’il se glorifie en guérissant ce fils unique pour le salut d’un grand nombre. Lorsqu’elle eut achevé sa prière, l’enfant était guéri. En conséquence, le dirigeant l’affranchit et, à sa demande, lui affecta un lieu isolé où elle s’installa pour adorer Dieu perpétuellement. Quelques jours plus tard, l’épouse du dirigeant tomba malade à son tour et demanda à Théoghnosta de prier pour elle et elle guérit.
Un jour, le dirigeant partit à la chasse dans le désert et s’y égara. Alors, se souvenant ce que faisait sainte Théoghnosta, comment elle s’adressait au Christ et faisait le signe de la croix. Alors, il éleva la voix demandant au Christ, le Dieu de Théoghnosta, de le sauver. Immédiatement, il vit une croix lumineuse qui le guida jusqu’à la ville. Le peuple se réjouit de cela et ils demandèrent à la sainte de leur expliquer sa Foi. Elle en fut réjouie et proclama sa Foi en Jésus Christ. Elle suggéra au dirigeant de s’adresser à Honorius pour qu’il leur envoie un prêtre.
Alors un prêtre nommé Théophane leur fut envoyé. Il proclama la Foi chrétienne jusqu’à ce que tout le peuple croie en Jésus Christ. A la demande du roi et des fidèles, il fut sacré évêque pour cette ville. Sainte Théoghnosta servait les femmes. Dieu permit qu’elle ait une courte maladie puis elle décéda en paix.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
4. Décès d’el Mo’allem Guirguis al-Gohari, le saint.
En ce jour de l’an 1557 des martyrs (1810 après Jésus Christ) décéda saint Guirguis (Georges) al-Gohari. Il était l’un des notables coptes de la fin du XVIIIème siècle et le début du XIXème siècle. Il était le frère du mo’allem Ibrahim al-Gohari . Il eut la même éducation que son frère dans les écoles de cette époque-là à Qalyoub. Il apprit la lecture, l’écriture et le calcul en plus des cours de religion et de langue copte. Lorsqu’il grandit, son frère, qui occupait le poste de grand chancelier d’Egypte, l’associa au travail dans l’administration et il fut pour lui un guide et un instructeur.
Après le décès du mo’allem Ibrahim, Il succéda à son frère et occupa ce poste pendant quatre périodes successives :
• Sous les Mammelouks.
• Pendant l’occupation française.
• Sous le pouvoir Ottoman après le départ de la campagne française d’Egypte.
• Au début du règne de Méhémet Ali.
Il était généreux et faisait des dons aux pauvres et aux nécessiteux. Il en faisait aussi aux églises et aux monastères, surtout dans les occasions. Il aida le pape Marc VIII pour la construction de la grande cathédrale saint Marc à al-Azbakiah ainsi que le siège patriarcal qui lui était associé. Avant son décès il obtint de la part de la Sublime Porte, le siège de l’empire Ottoman à Istanbul, un décret autorisant cette construction. Ce pape l’avait nommé responsable d’un grand nombre d’églises tant son amour pour elles et l’intérêt pour leur réhabilitation étaient notables. A la fin de sa vie, il tomba malade puis décéda en paix. Il fut enterré à côté de son frère dans leur caveau privé situé à côté de l’église saint Georges à Darb-el-taka dans le vieux Caire. Ce caveau existe toujours. Il est surmonté d’une petite chapelle dans laquelle on fait des prières à l’occasion de leurs commémorations.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !
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