20 Tout

1. Décès du pape Athanase II, le 28ème patriarche de la prédication de saint Marc.
2. Martyre de sainte Mélitine.
3. Décès de sainte Théopista.

  1. Nous commémorons aujourd’hui le décès en 512 des martyrs de saint Athanase II (القديس اثناسيوس الثاني), le 28ème patriarche de la prédication de saint Marc. Ce père était responsable (وكيل) des églises d’Alexandrie et il fut choisi par une assemblée d’évêques et de notables pour succéder à son prédécesseur abba Pierre (انبا بطرس) à cause de sa Foi orthodoxe et de sa science. Ce père était bon et rempli du Saint Esprit. Lorsqu’il fut consacré patriarche, il prit soin de ses fidèles en les protégeant des loups voraces (الذئاب الخاطفة) par ses sermons et ses enseignements. Il demeura sur le siège patriarcal trois ans et neuf mois puis décéda en paix.

    Que ses prières soient avec nous. Amen !

  2. Nous commémorons aussi le martyre de sainte Mélitine (ملاتينى) la vierge.

    Que ses prières soient avec nous. Amen !

  3. Nous commémorons encore en ce jour le décès de sainte Théopista (تاؤبستى). Cette sainte était veuve et avait un fils unique. Son mari était décédé alors qu’elle était encore jeune. Elle décida de se faire moniale et commença à pratiquer fermement une vie spirituelle en jeûnant et priant sans cesse et en se prosternant jour et nuit. Elle alla trouver abba Macaire (مقاريوس) l’évêque de Niquiou (نقيوس) , se prosterna devant lui, prit sa bénédiction puis lui demanda de prier pour elle et de la revêtir du froc (الاسكيم) des moines. Il lui conseilla de poursuivre son combat encore un an et lui promit qu’à l’issue de cette année il la revêtirait du froc.
    Elle rentra chez elle et se cloîtra dans une petite chambre dont elle condamna la porte ne laissant qu’une petite ouverture par laquelle son fils qui n’avait que douze ans lui passait sa nourriture puis elle mena une vie de prière, d’adoration et d’ascétisme très durs. Lorsque l’année fut passée, l’évêque avait oublié sa promesse. Il la vit en songe resplendissant de clarté et elle lui dit : « Père, comment as-tu pu m’oublier alors que je vais décéder cette nuit ? » Abba Macaire se vit se levant, lui faisait les prières de consécration du moine et qu’il la revêtait du vêtement monacal. Comme il ne trouvait pas de coiffure (قلنسوة), l’évêque retira la sienne et la lui posa sur la tête puis il lui mit le saint Froc. Ensuite il demanda à son disciple de lui chercher une autre coiffure. Sainte Théopista avait en main une croix en argent, elle la donna à l’évêque en lui disant : « Accepte mon frère de ton élève cette croix. »
    A son réveil, l’évêque trouva qu’il avait la croix dans la main. Il la contempla et constata qu’elle était d’une belle facture. Il fut très surpris et glorifia Dieu. De bon matin, il alla, accompagné de son disciple, chez Théopista et fut reçu par son fils en pleurs. Celui-ci lui dit que sa mère l’avait appelé au milieu de la nuit pour lui faire ses adieux en lui disant qu’elle allait partir rejoindre le Christ. Après avoir prié, elle lui recommanda de suivre tout ce qu’elle lui avait appris et d’obéir à l’évêque. Et le jeune homme se mit à la disposition de l’évêque. Abba Macaire tapa à la porte de l’endroit où la sainte était recluse mais celle-ci ne lui répondit pas. Alors il déclara : « En vérité cette femme bénie est décédée ». Lorsqu’il entra, il la trouva revêtue du saint Froc de de la coiffure qu’il lui avait mis dans la vision. Ses yeux se remplirent de larmes et il loua et glorifia Dieu qui réalise les vœux de ses saints. Après l’avoir ensevelie à la manière des moines, abba Macaire convoqua les prêtres qui la portèrent jusqu’à l’église où ils accomplirent les prières des morts avec un grand honneur.
    Dans cette ville, se trouvait un païen paralytique tourmenté par les mauvais esprits. Lorsqu’il entendit les chants des prêtres, il demanda aux siens de le porter là où se trouvait le corps de la sainte. Alors il s’approcha avec ferveur de la dépouille et guérit sur-le-champ puis le démon le quitta. Immédiatement, il crut en Jésus Christ ainsi que toute sa famille et ils furent baptisés par l’évêque. Tous les malades et les handicapés se rendaient à l’église pour toucher le corps de la sainte et ils guérissaient instantanément. Le gouverneur, ayant entendu parler de tous ces miracles, crut et il entraina à sa suite une grande partie des habitants de la ville. Puis ils portèrent le corps de la sainte et l’enterrèrent avec respect.

    Gloire soit à notre Seigneur et sauveur Jésus Christ avec son père très bon et le Saint Esprit éternellement. Amen !