1. Décès de saint Ephrem le syriaque.
En ce jour de l’an 95 des martyrs (379 après Jésus Christ) décéda saint Ephrem le syriaque. Ce saint naquit à Nisibe de parents chrétiens qui lui donnèrent une bonne éducation. Il s’attacha, comme disciple, à saint Jacques, l’évêque de Nisibe, qui lui apprit les sciences et la vertu et l’emmena avec lui lorsqu’il participa au premier concile œcuménique à Nicée. Saint Ephrem subit un grand nombre d’épreuves et il fut un exemple par son endurance et son humilité.
Lorsque les perses envahirent Nisibe, il la quitta et s’installa à Edesse où il occupa un emploi modeste pour en vivre et passait le principal de son temps à la lecture, l’écriture et l’enseignement des païens. Peu de temps après, il quitta la ville pour rejoindre un anachorète dans la montagne proche d’Edesse tout en poursuivant l’enseignement des habitants de la ville. Les dirigeants de la ville s’en prirent à lui alors il retourna à sa caverne et se consacra à l’écriture. Une foule nombreuse se regroupa autour de lui et il devint pour eux un père et un guide spirituel. Dans sa solitude il vit une colonne de lumière montant jusqu’au ciel et une voix lui expliqua que Basile le grand était similaire à cette colonne. Alors il partit pour Césarée de Cappadoce pour le rencontrer et Il y demeura pendant quinze jours. Saint Basile voulut l’ordonner prêtre mais il refusa alors il l’ordonna diacre.
Saint Ephrem rendit aussi visite à la vallée de Scété réputée par ses moines et ses érudits comme abba Pichoï et abba Jean Colobos (abba Iwannyc pikoloboc) et il y demeura pendant huit années puis retourna chez lui. Il est considéré comme l’un des principaux maîtres à penser de l’Eglise Syriaque et un de ses plus prestigieux auteurs. Il écrivit des homélies, des poèmes, et des hymnes.
Il acheva son bon combat dans sa caverne à Edesse et décéda en paix en 379 après Jésus Christ.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
2. Martyr de saint Cyr et sainte Julitte.
En ce jour de l’an 21 des martyrs (305 après Jésus Christ) eut lieu le martyre de saint Kérikos dit aussi saint Cyr ou saint Quirice et sainte Juliette ou sainte Julitte sa mère. Le mot Kérikos signifie celui qui est dédié au Seigneur. Il est considéré comme étant le martyr le plus jeune de la chrétienté après les saints innocents de Bethléem. Il naquit en 302 après Jésus Christ à Iconium en Asie mineure. Ses parents étaient des notables de la ville et son père mourut peut après sa naissance et sa mère prit un grand soin pour son éducation chrétienne et lui apprit à dire : « Je suis chrétien. »
Lorsque Dioclétien renia sa Foi, il déclencha le martyre des chrétiens en tous lieux. Alors sainte Juliette craignit qu’il lui arrive quelque chose et que son fils se retrouve seul voué à un avenir incertain. Alors elle s’enfuit avec son fils et deux de ses servantes ; elle se réfugia d’abord à Séleucie, puis à Tarse. Dès son arrivée dans cette ville, le gouverneur Alexandre la fit arrêter immédiatement, car il sut qu’elle était chrétienne. Elle se présenta paisible au tribunal, son fils dans ses bras tandis que les deux servantes se cachèrent dès qu’elles comprirent ce que subissait leur maitresse. Toutefois elles la suivirent de loin.
Dès sa comparution devant lui avec son fils dans les bras, le gouverneur lui demanda de décliner son identité. Courageusement elle lui répondit : « Je suis chrétienne. » En effet, elle était fière de cette expression qui proclamait sa Foi. Le gouverneur lui répliqua : « Ne sais-tu pas que l’empereur a déployé tous les outils de torture et de mort contre les chrétiens ? J’ai pitié pour toi et pour ce petit enfant alors qu’il semble que tu fais partie des notables. » Elle lui rétorqua : « Et toi, sais-tu que les chrétiens sont prêts à subir les tortures et la mort et que toutes vos persécutions ne font qu’attiser notre Foi et notre détermination ? »
Pris de colère, le gouverneur fit cruellement arracher l’enfant de ses bras malgré les cris de ce dernier et la fit fouetter à coups de nerfs de bœuf sans aucune pitié sous le regard de son fils. Puis il voulut l’amadouer en utilisant son instinct maternel et lui demanda de se prosterner devant les idoles. Mais elle refusa ave vigueur en lui disant qu’un enfant de trois ans ne pouvait être convaincu par ses arguments. Alors il lui dit : « nous allons demander à ce petit enfant. » Alors Dieu fit parler l’enfant qui dit : « Tes idoles de pierres et de bois sont fabriquées de mains d’hommes et il n’y a d’autre Dieu que mon Seigneur Jésus Christ. » Ceci étonna le gouverneur et tous ceux qui étaient présents.
Alors que les bourreaux poursuivaient les tortures de sainte Julitte, le gouverneur tenta de câliner saint Kérikos pour l’amadouer mais celui-ci ne cessait de le repousser en le griffant et le mordant tout en ayant les yeux fixés sur sa mère. Il répétait sans cesse : « Je suis chrétien. » Indigné, le gouverneur jeta l’enfant sur les degrés du tribunal, sa tête se brisa et il rendit l’âme. Ainsi il reçut la couronne du martyre alors qu’il n’avait que trois ans.
Julitte se réjouit que son fils fut martyr, et le gouverneur poursuivit sa torture et finalement la fit décapiter, et elle reçut aussi la couronne du martyre. Les deux servantes prirent les dépouilles des deux martyrs et les cachèrent dans une grotte à proximité de Tarse. A l’époque de l’empereur Constantin, ils furent embaumés et enterrés avec de grands honneurs. Il existe des reliques de ces deux saints au monastère al-Souryân à Scété ainsi que l’église de la sainte Vierge au vieux Caire (al-moallaka). Il existe à Tahta une église remontant à l’an 550 après Jésus Christ portant le nom de saint Kérikos et sainte Julitte.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
3. Martyr de saint Horesius de Soul.
En ce jour nous commémorons aussi le martyre de saint Horesius à Soul.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur, éternellement. Amen !
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