1. Martyre de saint Eugénios, le soldat.
En ce jour de l’an 78 des martyrs (362 après Jésus Christ) eut lieu le martyre de saint Eugénios, le soldat. Ce saint faisait partie des soldats de l’empereur Constantin. Il était chrétien et réputé pour sa piété et sa miséricorde envers les pauvres. Lorsque Constantin vit l’image de la Croix avec l’inscription Avec ceci tu vaincras, il convoqua ce soldat pour que celui-ci lui explique ce que ceci pouvait signifier. Il lui répondit qu’il s’agissait de l’emblème du Christ.
Eugénios vécut jusqu’à l’époque de Julien l’apostat. Un jour qu’il circulait dans une rue d’Antioche, deux protagonistes l’interpelèrent et lui demandèrent de les départager en raison de son âge avancé et de sa dignité. Il trancha leur différent de manière satisfaisante mais quelques malfaisants allèrent le dénoncer auprès de l’empereur prétendant qu’il s’était ériger comme juge. Celui-ci le convoqua et lui demanda comment pouvait-il se permettre de juger entre les habitants dans cette ville. Eugénios lui répondit : « Je ne suis pas juge mais c’est toi qui t’es détourné de l’adoration du Dieu véritable pour adorer les idoles sataniques. L’empereur se mit en colère puis ordonna qu’on le crucifie et qu’on lui brûle les côtés. Mais le saint supportait cela patiemment en remerciant Dieu. Finalement l’empereur le fit décapiter et il obtint la couronne du martyre.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
2. Martyre de saint Bâniqouros.
En ce jour de l’an 20 des martyrs (304 après Jésus Christ) eut lieu le martyre de saint Bâniqouros, le persan162. Ce saint était un officier dans l’armée et il était aimé par le roi à cause de son courage. Il fit la connaissance de saint Théodore l’oriental (al-Méchréqui) ainsi que saint Léonce avec qui il se lia d’amitié. Lorsque l’empereur Dioclétien eut vent de cette amitié soudaine, il les convoqua et les interrogea sur la raison de cette relation. Puis il envoya Bâniqouros encadré de quatre gardes auprès d’Armanius, qui était le gouverneur d’Alexandrie et de la Pentapole occidentale. Celui-ci le fit mettre en prison mais, le soir même, il eut une vision dans laquelle le Christ l’encourageait et le renforçait. Le lendemain, il le fit torturer cruellement de différentes manières mais à chaque fois l’ange du Seigneur le délivrait. Finalement, il le fit décapiter et saint Bâniqouros obtint la couronne du martyre.
Un prince nommé Théogneste prit sa dépouille et la cacha chez lui jusqu’à la fin des persécutions. Ensuite, il édifia une grande église dans laquelle elle fut déposée.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
3. Décès du pape Théodose II, le 79ème patriarche de la prédication de saint Marc.
En ce jour de l’an 1016 des martyrs (1300 après Jésus Christ) décéda le pape Théodose II, le soixante-douzième patriarche de la prédication de saint Marc. Ce père naquit à Méniat-Béni-Khassib et son nom d’origine était Abd-el-Messih ibn Abi-Makkine. Il devint moine au monastère d’Abi-Phana et il prit le nom de Théodose.
Lorsque le siège patriarcal devint vacant suite au décès du pape Jean VII, les évêques choisirent ce père pour lui succéder. Ils l’ordonnèrent prêtre dans son monastère puis le conduisirent au Caire pour le consacrer patriarche en 1294 après Jésus Christ. La persécution qui avait été déclenchée à l’époque de son prédécesseur se calma.
En 1299 il consacra le saint Chrême à l’église de saint Mercure le détenteur des deux épées dans le vieux Caire. Il était accompagné de douze évêques lors de cette consécration. Ce patriarche siégea sur le trône apostolique pendant cinq années, cinq mois et vingt-huit jours puis il décéda en paix. Il fut enterré au monastère d’al-Nastour dans la région d’al-Basatine.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
4. Décès du pape Matthieu 1er, le 87ème patriarche de la prédication de saint Marc.
En ce jour de l’an 1125 des martyrs (1408 après Jésus Christ) décéda le pape Matthieu 1er, le quatre-vingt-septième patriarche de la prédication de saint Marc. Ce père naquit à Bani-Roh qui fait partie des dépendances d’al-Achmounayn. Ses parents lui donnèrent une bonne éducation chrétienne et il apprit la lecture et l’écriture auprès des enseignants de l’église. De plus il apprit par cœur les psaumes ainsi que les chants rituels.
Dans sa jeunesse il gardait le troupeau de son père en recherchant la solitude et l’ascétisme. Plus tard, il s’enrôla au monastère d’Abou-Fana (ou abba Véni – Abba Beni) qui était à proximité de son village. Il y demeura quelques années puis s’installa au monastère de la sainte Vierge connu sous le nom d’al-Moharrak en prenant le nom du moine Matthieu. Par la suite, il fut ordonné prêtre en raison de ses vertus.
Quittant ce monastère, il se rendit à celui de saint Antoine sans informé les moines de ce monastère qu’il était prêtre. En conséquence il servit la liturgie comme un diacre. Tandis qu’il se trouvait dans le sanctuaire on vit une main sortir de l’autel et l’encenser trois fois. Alors, les anciens du monastère surent qu’il était prêtre et qu’il devait devenir patriarche.
Craignant les vaines gloires de ce monde périssable, il s’enfuit du monastère et se rendit à Jérusalem où il travailla comme serviteur tout en veillant la nuit pour prier. Mais la réputation de ses vertus se propagea, alors, il retourna au monastère de saint Antoine.
Ce père fut persécuté par le prince Yalbogha en compagnie de saint Marc al-Antouni. Après avoir été libéré, il se rendit au monastère al-Moharrak où il devint un bon exemple pour les moines.
Après le décès du pape Gabriel IV, les évêques et les notables se réunirent et choisirent le père Matthieu pour lui succéder. Dès qu’il entendit cette nouvelle, il se cacha mais Dieu permit qu’on le retrouve. On le ramena au Caire mais il était triste et se trancha la langue avec des ciseaux. Toutefois Dieu le guérit et tous furent rassurés qu’il était choisi par Dieu. Il fut consacré patriarche en 1378 après Jésus Christ.
Après son intronisation, il ne changea rien à ses habitudes de prière, d’humilité et d’ascétisme. Il prit soin des monastères et se préoccupa des besoins des pauvres avec amour au point qu’il ne restait plus d’argent dans les caisses du patriarcat. Certains l’accusèrent de gaspillage mais d’autres personnes riches suivirent son exemple en faisant l’aumône. Lorsqu’il se tenait devant l’autel, le visage de ce pape resplendissait d’une lumière céleste et il voyait le Christ présent sur l’autel. Il aida à l’établissement de la paix entre le royaume d’Ethiopie et le sultan Barqouq, le roi d’Egypte, avec qui un lien d’amitié s’était établi. Toutefois, les successeurs de ce sultan lui firent subir beaucoup de tourments.
Ce pape connu le jour de son décès. Il tomba malade en ayant une forte fièvre puis quitta ce monde pour rejoindre le paradis alors qu’il avait plus de soixante-dix ans. Il avait siégé sur le trône apostolique pendant trente années, cinq mois et six jours. Il fut enterré dans le caveau des patriarches situé au monastère al-Khandak, en dessous de l’église d’abba Freige.
Plusieurs saints vécurent à son époque. Les plus connus sont abba Freige, saint Marc al-Antouni et l’higoumène Abraham al-Antouni.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !
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