1. Martyre de saint Badaba, évêque de Coptos ainsi qu’abba André et abba Christodule.

En ce jour de l’an 19 des martyrs (303 après Jésus Christ) eut lieu le martyre d’abba Badaba, l’évêque du diocèse de Coptos en haute Egypte (Qift), ainsi que celui de ses deux compagnons le père André, son cousin, et de saint Christodule. Ce saint naquit à d’Hermonthis (Erment) près de Louxor de parents chrétiens et sa tante du côté maternel eut un fils qu’elle nomma André. Les deux garçons reçurent une bonne éducation chrétienne et étaient liés d’amitié dès leur plus jeune âge. Ils étudièrent ensemble les livres saints.

Lorsqu’ils grandirent, ils se rendirent dans le désert oriental au mont de Kasr-el-Sayyad auprès d’un ermite nommé Isaac où ils s’isolèrent pour se consacrer à l’adoration et à la méditation. Abba Isaac prédit qu’abba Badaba sera un pasteur pour le troupeau du Christ et qu’il obtiendra la couronne du martyre ainsi que son cousin André. Ces deux saints étaient doués pour la copie des Livres saints qu’ils vendaient pour couvrir leurs besoins et distribuaient le reste aux pauvres et aux miséreux.

Leur réputation arriva aux oreilles d’abba Théodore (Tadros) l’évêque de la ville de Coptos qui ordonna Badaba comme prêtre et André comme diacre et les garda auprès de lui. Après son décès, les fidèles furent unanimes pour que le père Badaba lui succède et il fut consacré par le pape Pierre, le sceau des martyrs. A son retour dans sa ville, il fut reçut dans une grande liesse par le peuple chrétien. Après son intronisation, il poursuivit son ascétisme et Dieu fit des miracles par son intermédiaire. Il ordonna prêtre son cousin André.

Lorsque Dioclétien déclencha la persécution des chrétiens, Arien le gouverneur d’Antinoë se rendit à Latopolis (Esna). Saint Badaba se présenta devant lui en compagnie du père André ainsi que de saint Christodule). Arien tenta d’abord de les amadouer mais constatant leur fermeté, il les fit mettre en prison. Dans la nuit le Christ leur apparut pour les consoler.

Le lendemain, le gouverneur ordonna qu’ils soient décapités et ils obtinrent les couronnes du martyre.

Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !

2. Commémoration des martyrs de la tuerie d’Esna.

En ce jour de l’an 19 des martyrs (303 après Jésus Christ) eut lieu le grand massacre de Latopolis (Esna). En effet lorsqu’Arien, le gouverneur d’Antinoë arriva, les fidèles quittèrent la ville le jour de la fête d’abba Isaac l’anachorète et firent la prière d’action de grâce puis grimpèrent le mont d’Agathôn où leur évêque, abba Amonius, s’était retiré dans sa cellule. Il les reçut et les incita à être fermes dans la Foi et leur expliquant les gloires célestes et les couronnes lumineuses qui sont préparés pour les saints et les martyrs.

Tous passèrent toute la nuit à prier et à louer Dieu puis, le lendemain matin, abba Amonius célébra la sainte liturgie Eucharistique et les fit communier au saint Sacrement. Dès la fin de la liturgie arriva le gouverneur. Tous proclamèrent leur Foi dans le Seigneur Jésus Christ. Alors le gouverneur ordonna à ses soldats de les tuer avec leurs épées et leurs lances et ils obtinrent les couronnes du martyre. Un monastère fut édifié au lieu de leur martyre et fut appelé le monastère des martyrs. Ce monastère existe toujours de nos jours.

Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !

3. Martyre de saint Pantaléon, le médecin.

Nous commémorons en ce jour aussi le martyre de saint Pantaléon, le médecin. Ce saint naquit à Taamidoune d’un père païen nommé Eustache et une mère chrétienne nommée Ounala. Ce saint devint médecin.

Un prêtre qui demeurait non loin de chez Pantaléon admirait son maintien et son intelligence chaque fois que ce dernier passait devant lui mais il était désolé qu’il ne connaisse pas Dieu. Ce prêtre priait Dieu lui demandant qu’Il conduise ce jeune homme sur le chemin du Salut. Dieu l’avertit en songe que Pantaléon allait croire en Dieu par son intermédiaire. Ceci réjouit le cœur du prêtre qui se mit à lui parler et une amitié naquit entre eux. Il lui démontra la futilité de l’adoration des idoles et la grandeur de la Foi en Jésus Christ. Il lui expliqua aussi que les fidèles du Christ peuvent faire des miracles. Un jour une vipère mordit un homme et s’installa en dessous de lui. Pantaléon voulut vérifier la véracité de l’enseignement du prêtre qui lui disait : « si tu crois en Jésus Christ, tu feras des miracles. » Il s’approcha de l’homme et pria longtemps implorant le Seigneur de montrer Sa puissance en guérissant cet homme et en tuant cette vipère pour qu’elle ne nuise plus personne. Dès qu’il eut finit sa prière, l’homme fut guéri alors que la vipère tombait, sans vie. Sa Foi s’en trouva renforcée et il alla demander le baptême au prêtre qui l’avait évangélisé. Puis il continua à pratiquer la médecine. Une autre fois, un aveugle vint le trouver pour qu’il le guérisse mais le père de Pantaléon le renvoya. Le médecin demanda à son père qui l’avait demandé, alors il lui répondit un aveugle que tu ne pourras pas guérir. Le saint lui rétorqua : « tu verras la gloire de Dieu. » Il rappela l’aveugle et lui demanda : « Si tu guéris, t’engages-tu à croire en Dieu qui t’aura ouvert les yeux ? » L’aveugle promit et le saint fit une prière profonde puis posa les doigts sur les yeux de l’aveugle et lui dit : « au Nom de Jésus Christ, vois ! » Immédiatement l’aveugle recouvra la vue et crut en Jésus Christ. Son père, témoin de ce miracle, crut aussi et reçut le baptême en même temps que l’aveugle guéri.

Après le décès de son père, saint Pantaléon libéra ses esclaves, distribua sa fortune aux pauvres et soigna les malades gratuitement. Il leur demandait d’avoir la Foi en Jésus Christ.

Des médecins jaloux le dénoncèrent à l’empereur en l’informant qu’il était chrétien. Ils dénoncèrent en même temps le prêtre qui l’avait christianisé ainsi qu’un grand nombre de fidèles. L’empereur exigea qu’ils renient leur Foi mais ils n’en firent rien. Par conséquent ils furent condamnés à divers supplices puis furent décapités. Quant au saint, il fut jeté dans la fosse aux lions mais ceux-ci ne lui firent aucun mal et le Seigneur le consolait et lui donnait de la force. Finalement, l’empereur le fit décapiter et il obtint la couronne du martyre.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

4. Décès d’abba Jean X, le 85ème patriarche d’Alexandrie.

En ce jour de l’an 1085 des martyrs (1369 après Jésus Christ) eut lieu le décès du pape Jean X, le 85ème patriarche de la prédication de saint Marc. Il était un savant originaire de Damas en Syrie. Après le décès du pape Marc IV, les évêques et les notables se mirent d’accord pour choisir le moine Jean le syrien pour lui succéder. Il fut consacré patriarche le 12 Pachôns 1079 des martyrs (après Jésus Christ).

Ce pape consacra le saint Chrême (Myron) en 1369 après Jésus Christ en compagnie de vingt évêques. Ceci eut lieu au monastère de saint Macaire. Il y eut à son époque une forte sécheresse qui dura pendant trois ans durant lesquels il ne se lassait pas d’affermir son peuple et de le consoler. Il siégea sur le trône pendant six ans, deux mois et huit jours puis décèda et fut enterré au monastère des éthiopiens sur le mont d’el-Mokattam.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur, éternellement. Amen !

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