1. Décès de saint Jacques, l’évêque de Nissibe.

En ce jour de l’an 54 des martyrs (338 après Jésus Christ) décéda saint Jacques, l’évêque de Nissibe en Mésopotamie. Il naquit dans cette ville et fut éduqué dès son enfance dans la piété, l’amour des pauvres et l’étude de la sainte Bible. Il fut attiré par la vie monastique et se consacra au jeûne, à la prière et à la vie ascétique. Il fut réputé pour sa sainteté et ses vertus et Dieu lui conféra le don de faire des miracles. Après le décès de l’évêque de Nissibe, saint Jacques fut choisi pour lui succéder par le clergé et les fidèles en 319 après Jésus Christ. Il poursuivit une vie ascétique en prenant soin de consoler ceux qui étaient attristés, de rendre visite aux malades et de s’occuper des pauvres et des veuves. Il fit aussi édifier des églises. Ce père était présent au concile de Nicée et il approuva toutes ses décisions et tous ses canons.

Quand Sapor II, le roi des perses, assiégea Nissibe et qu’il fit une ouverture dans l’enceinte de la ville, Ce saint fit une prière pour que Dieu préserve son peuple. Le lendemain Sapor trouva l’enceinte intacte comme elle était auparavant. Le Seigneur envoya un essaim innombrable de moucherons et de moustiques ce qui fit fuir la troupe.

Après avoir accompli son bon combat spirituel, il décéda en paix.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

2. Commémoration de Marie et Marthe, les deux sœurs de Lazare, le bien-aimé.

L’Eglise commémore aujourd’hui sainte Marie et sainte Marthe, les deux sœurs de Lazare, le bien-aimé du Seigneur qui l’a ressuscité.

Ces deux saintes naquirent à Béthanie où le Seigneur Jésus Christ aimait se reposer dans la maison de Lazare et de ses deux sœurs. Chacune d’entre elle exprimait à sa manière sa profonde amitié pour le Christ. Tandis que Marthe s’occupait des multiples occupations du service pour le reposer, Marie l’écoutait, assise à ses pieds. C’est elle qui a oint les pieds de Jésus avec un parfum très précieux. Le Seigneur a fait son éloge en disant : « Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »

A la mort de Lazare, la discussion qui eut lieu entre elles et le Christ prouve qu’elles croyaient qu’Il est le Fils de Dieu venu dans ce monde.

Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !

3. Décès de saint Andrâs surnommé Abou-l-lif.

En ce jour nous commémorons aussi le décès de saint Andrâs surnommé Abou-l-lif. Il vécut au cours du septième siècle et était un disciple d’Abba Pisentius, l’évêque de Qift (Coptos).

Ce saint naquit à Chânhour de parents chrétiens. Son père était un simple paysan et ses parents lui donnèrent une éducation chrétienne. Saint Andrâs avait pris l’habitude de distribuer sa nourriture aux nécessiteux et de jeûner jusqu’au soir. Il occupait son temps pendant qu’il gardait les moutons à prier et à parler à Dieu. A l’âge de vingt ans il se rendit dans un monastère situé au mont al-Assãs où il devint moine et mena une vie de prière et d’ascétisme. Il faisait preuve de beaucoup d’amour envers ses frères les moines. Satan le jalousa et le combattit avec force. Mais dans son humilité et sa simplicité il disait : « Dieu, qui a donné la force et la victoire à nos père saint Antoine et saint Macaire, me sauvera et je serai délivrer des misères de ce monde périssable. » Lorsque Satan le tenta afin qu’il quitte le monachisme pour obtenir un poste dans le monde il dit : « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? » En permanence, il se défendait contre le démon en faisant le signe de la Croix qui le repoussait.

Lorsqu’abba Pisentius, l’évêque de Qift, entendit parler de ce saint et de ses vertus, il le prit comme disciple.

Par ailleurs, Dieu lui octroya le don de guérir les malades et de faire des miracles. Un grand nombre de personnes avaient recours à lui pour avoir ses conseils et demander ses prières. Enfin, après avoir accompli son bon combat, il décéda en paix et fut enterré dans le monastère qui, par la suite, portât son nom. Il fut ensevelit dans un vêtement de fibres de palmes (Lif) qui lui valut le surnom d’Abou-l-lif.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !

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