1. Jour de l’an copte.

Aujourd’hui l’Eglise fête le nouvel an copte. Des festivités se tiennent pour honorer les martyrs chrétiens, perpétuer leurs souvenirs et recevoir leurs bénédictions. L’Eglise et les croyants ont confiance dans l’efficacité de leurs prières et de leurs implorations. Ce calendrier prend sa source au début de l’époque de l’empereur Dioclétien en 284 après Jésus Christ.
L’Eglise offre aux fidèles une page resplendissante de l’Histoire du christianisme primitif lorsque les chrétiens ont fait don d’eux-mêmes à l’époque de cet empereur. Ils sont devenus un exemple de l’amour, du don de soi, de la Foi, de l’abnégation et de l’amour des ennemis. Elle offre aussi l’Histoire de l’Evangélisation dans le monde et enseigne que la Foi chrétienne s’est propagée à cette époque par le sang des martyrs et le bon exemple plus que par l’enseignement.
Faisons-en un jour saint et pur. Abstenons-nous de toute mauvaise action et entamons une vie renouvelée qui soit agréable à Dieu selon ce qu’a dit l’apôtre Paul : « Si donc quelqu’un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. » Tandis que le prophète David a dit : « Tu béniras la couronne de l’année de ta douce bonté, et tes champs seront rassasiés d’abondance ».
Implorons le Seigneur afin qu’il renouvèle notre vie.

Qu’il nous garde de tout péché par l’intercession de la très sainte vierge Marie, et les prières de tous les martyrs Amen !

2. Commémoration de la guérison de Job, le juste.

L’Eglise commémore aujourd’hui la guérison de Job le juste. Celui-ci habitait le pays d’Uç. Ce pays était nommé ainsi en référence à son grand père qui portait ce nom. Il est écrit dans la sainte Bible que ce juste était « un homme intègre et droit qui craignait Dieu et se gardait du mal ». La Bible témoigne aussi qu’il était riche et avait beaucoup de biens ; on y lit aussi : « Cet homme était le plus fortuné de tous les fils de l’Orient ». Il prédit la venue du Christ pour le salut de l’humanité en disant : « Car je sais qu’il est éternel Celui qui doit être mon libérateur sur cette terre  ». Il croyait aussi en l’éternité de l’âme et la vie après la mort bien qu’il ait vécu avant la Loi. En effet il disait : « Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; Quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. »
Dans sa période faste, Job se distingua par de nombreuses vertus :
La chasteté : « J’avais conclu un pacte avec mes yeux : comment, alors, aurais-je fixé du regard une jeune fille vierge ? »

La compassion envers les pauvres et le malheureux : « Jamais étranger ne coucha dehors, au voyageur ma porte restait ouverte. » Ou encore : « Si j’ai mangé seul mon pain, sans que l’orphelin en ait eu sa part, moi qui l’ai dès ma jeunesse élevé comme un père. »
L’attachement à l’adoration de Dieu malgré la propagation de l’idolâtrie : « Si j’ai regardé le soleil quand il brillait, La lune quand elle s’avançait majestueuse, Et si mon cœur s’est laissé séduire en secret, … j’aurais renié le Dieu d’en haut ! »
Il comptait sur Dieu plutôt que sur la richesse : « Si j’avais mis ma confiance dans l’or, si j’avais mis mon espoir dans les pierres précieuses ; Si je m’étais réjoui d’avoir possédé de grandes richesses … »

Il s’attachait à se repentir en permanence : « Si, comme les hommes, j’ai caché mes transgressions, et renfermé mes iniquités dans mon sein … »
Dieu permit que Job soit éprouvé car il connaissait la solidité de sa Foi en Dieu. Il devint, jusqu’à la fin des temps, un exemple de la patience et de l’endurance. Lorsque l’épreuve a atteint son but, Dieu y mit fin et Job revint à sa gloire première.

Que Dieu nous accorde la grâce de l’endurance par la bénédiction des prières de Job, le juste. Amen !

3. Martyre de l’apôtre saint Barthélémy

En ce jour nous commémorons aussi le martyre, en l’an 71 après Jésus Christ, de saint Barthélémy (برثولماوس الرسول), l’un des douze apôtres. Il s’agit de Nathanaël que l’apôtre saint Pierre présenta à notre Seigneur tel qu’indiqué dans l’évangile de saint Jean. Il accompagna le Seigneur Jésus pendant toute la période de son ministère terrestre et le vit après sa résurrection au bord du lac de Tibériade avec d’autres disciples. Il était aussi présent le jour de la pentecôte et la venue du Saint Esprit.
Cet apôtre proclama l’Evangile au Yémen et il leur remit un exemplaire de l’Evangile de saint Mattieu en araméen car il y avait une grande communauté juive à cet endroit. Il évangélisa aussi l’Arménie où il mourut martyr. Il est considéré par cette Eglise comme son patron jusqu’à nos jours.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

4. Décès de saint Mylious, 3ème pape d’Alexandrie

En ce jour de l’an 95 après Jésus Christ décéda saint Mylious, le 3ème patriarche de la prédication de saint Marc. Il fut porté sur le trône apostolique en l’an 83 où il succéda à saint Anien. Il garda le troupeau du Christ d’une façon irréprochable avec chasteté, pureté et humilité. A son époque le calme et la paix régnaient sur l’Eglise et sur le pays et, en conséquence, le nombre de chrétiens augmenta en Egypte et dans la pentapole. Il demeura sur le siège apostolique durant 12 ans.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !

5. Décès du pape Marc V

En ce jour de l’an 1336 des martyrs (1619 après Jésus Christ) décéda le pape Marc V, le 98ème patriarche de la prédication de saint Marc. Ce père était originaire d’al-Bayadéyah (البياضية). Dès son adolescence il fut attiré par la vie de dévotion et de prière. Il quitta le monde et se rendit au monastère de saint Macaire de la vallée de Scété où il devint moine. Après le départ du pape Gabriel VIII, les évêques et les notables choisirent le moine Marc du monastère de saint Macaire pour devenir patriarche. Il fut sacré à l’église de saint Mercure le titulaire des deux épées (مرقوريوس أبي سيفين) le 26 Paoni 1319 des martyrs (1603 après Jésus Christ) sous le nom de Marc V.
Ce pape était un savant éminent dans la théologie et les canons de l’Eglise. Il subit quelques épreuves de la part de quelques fidèles à cause de problèmes liés au mariage mais il demeura ferme dans les enseignements du saint Evangile jusqu’à ce que Dieu fasse périr les contrevenants. Il effectua plusieurs visites pastorales en haute Egypte et à Jérusalem. Son siège patriarcal était à l’église de la sainte Vierge à Harat-zouéla (حارة زويلة). Après avoir achevé son bon combat, il décéda en paix et l’on pria sur son corps dans l’église patriarcal. Puis il fut transféré au monastère de saint Macaire où il fut mis à terre avec tous les honneurs.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !

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