1. Martyre de saint Aissé et de sa sœur sainte Thècle.
Nous célébrons aussi en ce jour le martyre de saint Aissé et de sa sœur sainte Thècle en l’an 20 des martyrs (304 après Jésus Christ). Ils étaient originaires d’Abousir et naquirent vers la fin du 3ème siècle de parents chrétiens. Ils étaient riche et persévéraient à faire l’aumône aux pauvres et aux miséreux. Saint Aissé se rendit à Alexandrie pour rendre visite à un ami. A cette époque saint Victor fils de Romanus arriva dans cette ville. Ayant constaté sa conduite et son endurance, Il eut envie de l’imiter. Ce sentiment était accru du fait que saint Victor était un fils de ministre, un officier dans l’armée et un proche de l’empereur. En conséquence, saint Aissé se présenta auprès du gouverneur et confessa sa Foi dans le Christ.
L’ange du Seigneur apparut à Thècle, la sœur d’Aissé et lui demanda de rejoindre son frère. Elle prit une embarcation sur le Nil pour s’y rendre. La sainte Vierge et Élisabeth, sa cousine, lui apparurent et la consolèrent. La sainte Vierge lui disait : « On a crucifié mon Fils par jalousie. » tandis que sainte Elisabeth lui disait : « J’ai un fils à qui on a tranché la tête injustement » Mais sainte Thècle ne savait pas qui elles étaient.
Arrivée à Alexandrie, elle se joignit à son frère pour confesser sa Foi en Jésus Christ. Le gouverneur la fit torturer par toutes les méthodes puis la remit à son fils, gouverneur de la région d’el-Khossous pour les emmener en haute Egypte.
Peu après leur départ, l’embarcation n’avança plus. Le gouverneur ordonna alors qu’on décapite les deux saints et qu’on jette leurs corps au milieu des ronces et de plantes nommées alfa. Ceci fut fait et ils obtinrent la couronne du martyre. Dieu inspira un prêtre nommé Macaire de Chatanouf de recueillir leur corps puis il les enterra avec les honneurs.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
2. Martyre des saintes Barbara et Julienne.
Nous commémorons aussi le martyre en l’an 327 après Jésus Christ des deux saintes Barbara (Barbe) et Julienne. Le père de Barbara, qui s’appelait Dioscores, était un riche notable de Nicomédie et, en raison de son grand amour pour sa fille, il fit construire une tour entourée d’idoles pour qu’elle y demeure et qu’elle les adore. Du haut de cette tour, elle leva les yeux pour contempler la splendeur du ciel avec les planètes et les étoiles et elle en conclut que seul Dieu pouvait en être le créateur et seul lui devait être adoré.
Le savant Origène se trouvant dans cette ville entendit parler de cette sainte par l’une de ses servantes qui était chrétienne et lui expliqua sa soif pour la connaissance. Il alla la voir et lui enseigna les principes du christianisme. Elle alors fut illuminée par la Foi, se fit baptiser au nom de la Sainte Trinité puis communia au saints Sacrements.
Comme le bain de cette tour était aménagée avec deux fenêtres, elle en fit ouvrir une troisième et fit installer une croix. A sa venue son père constata les modifications et lui en demanda la raison. Elle lui répondit : « Ne sais-tu pas, père, que tout s’accomplit dans la sainte Trinité ? Ces trois fenêtres symbolisent le Père, le Fils et le Saint Esprit. Quand à cette croix, elle représente celle du Christ par qui le monde est sauvé. Je te demande, père, de renoncer à ton errance et d’adorer le Dieu qui t’a créé et sauvé. » Ayant entendu cela, son père entra dans une grande colère et, dégainant son épée, voulut la tuer. Elle s’enfuit et il la poursuivit. Un rocher se fendit devant elle et elle passa à travers puis il se referma. Mais le cœur de son père était plus dur que la pierre, alors il le contourna l’attrapa et la livra au gouverneur Marcien. Celui-ci voulut l’amadouer par de belles paroles, en lui faisant des promesses et enfin en la menaçant mais il ne put pas ôter de son cœur l’amour qu’elle avait pour son Seigneur le Christ. Alors il ordonna qu’elle soit torturée.
Il y avait dans la foule une jeune fille nommée Julienne. Elle vit ce que subissait sainte Barbara et elle pleurait pour elle. Là, elle vit le Christ apparaître à sainte Barbara pour la consoler et lui donner de la force. Son esprit s’illumina et elle crut dans le Christ. Le gouverneur la fit torturer elle aussi mais sans obtenir le résultat qu’il souhaitait. Alors, Il ordonna qu’elles soient décapitées toutes les deux.
Lorsque Barbara eut connaissance de l’ordre du gouverneur, elle pria Dieu pour qu’il reçoive leurs âmes, puis, elles avancèrent avec courage et le bourreau les décapita et elles obtinrent la couronne du martyre.
Son père et le gouverneur qui l’avait torturée moururent d’une mort violente. L’eau du bassin sur lequel elle avait déposé une croix guérissait tous ceux qui s’y lavaient.
Les corps des deux saintes furent déposés dans une église aux environ de Galate. Plus tard on transféra celui de sainte Barbara en Egypte dans l’église qui porte son nom dans le vieux Caire.
Que la bénédiction de leurs prières soit avec nous. Amen !
3. Décès de saint Samuel le confesseur.
En ce jour de l’an 412 des martyrs (696 après Jésus Christ) eut lieu le décès d’abba Samuel le confesseur، l’abbé du monastère d’al-Qualamoun. Il est natif d’un village du diocèse de Massil. Son père, Sillas était prêtre. Celui-ci vit en songe un être lumineux qui lui dit : « Il est nécessaire que soit confié à ton fils une foule considérable et qu’il soit l’élu du Seigneur. »
Dès son enfance, Samuel était pur, semblable au prophète Samuel et lorsqu’il grandit, se fit moine à Scété auprès d’un saint homme nommé abba Aghathôn. Trois ans plus tard le saint homme décéda. Samuel se mit alors à jeuner et à prier avec intensité et persévérance ensuite il fut ordonné prêtre pour l’église de saint Macaire le grand.
Un messager apporta au désert le Tome de Léon. Il en fit la lecture devant les moines et leur demanda de le signer. L’ayant entendu, abba Samuel fut pris d’un zèle ardent et s’en empara et le déchira en proclamant son désaccord. Le messager se mit en colère et ordonna qu’on frappe abba Samuel. Un de ces coups atteint son œil qui fut arraché. Puis il fut mis hors du monastère. L’ange du Seigneur lui apparut et lui donna l’ordre de se rendre à Qualamoun. Il y alla et construisit un monastère où il demeura, enseignant ceux qui l’entouraient en les affermissant dans la Foi orthodoxe.
Plus tard, les berbères attaquèrent le monastère et l’emmenèrent dans leur pays. Il y rencontra abba Jean, l’higoumène de Scété et ils se consolaient mutuellement. Son geôlier tenta de le séduire pour qu’il adore le soleil. Comme il n’y parvenait pas, il attacha son pied à celui d’une jeune esclave en leur ordonnant de garder les chameaux dans le but de le faire chuter dans le péché et, dans ce cas, il pourrait en disposer à son gré. Mais avec l’aide de Dieu il put y résister. Plus tard, le fils de son maitre tomba malade et faillit mourir ; le saint pria pour lui et il guérit. Son maitre l’admira, s’excusa en implorant son pardon. Lui ayant demandé ce qu’il souhaitait qu’il fasse pour lui, Samuel répondit qu’il voulait rentrer à son couvent. Il l’y ramena. A son arrivée tous ses enfants spirituels l’entourèrent. Le nombre de ceux-ci s’était multiplié et ils étaient devenus des milliers.
La sainte vierge lui apparut et lui dit : « Ce lieu est ma demeure pour l’éternité. » Ce saint prononça de nombreuses homélies, écrivit un grand nombre d’articles. A l’approche de son décès il réunit ses disciples, leur recommanda de rester fermes dans la crainte de Dieu et dans la Foi jusqu’au dernier soupir. Puis il rendit l’âme en paix. Son corps est conservé à son monastère qui est proche de Maghagha au mont Qualamoun dans le désert occidental. Ce monastère est toujours peuplé de moines.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
4. Décès de saint Hiéraclas, 13ème patriarche de la prédication de saint Marc.
En ce jour de l’an 240 après Jésus Christ décéda le pape saint Hiéraclas, le 13ème patriarche de la prédication de saint Marc. Lors de sa naissance, ses parents étaient idolâtres mais, plus tard, eurent la Foi et furent baptisés. Ils l’éduquèrent chrétiennement et il acquit de l’habilité dans l’enseignement et dans les sermons. En conséquence, saint Démétrios, le 12ème pape, l’aima et l’ordonna diacre puis prêtre à Alexandrie. Une grande foule venait pour écouter ses homélies.
En l’an 224 après Jésus Christ il s’installa sur le trône de saint Marc, garda le troupeau du Christ de la meilleure façon et ramena à la Foi un grand nombre. Saint Hiéraclas demeura seize ans, un mois et vingt-six jours sur le siège apostolique puis décéda en paix.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !
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