1. Décès de Saint Bessarion le grand.
Nous commémorons aujourd’hui le décès de saint Bessarion le grand qui vécut au quatrième siècle après Jésus Christ. Il naquit de parents chrétiens. Il rechercha dès son enfance à mener une vie similaire à celle des anges et il avait le sentiment d’être un étranger dans ce monde.
Il s’installa auprès de saint Antoine le grand et vécut un certain temps à cet endroit sous sa conduite pendant un certain temps. Ensuite il alla à Scété et vécut quelque temps auprès de saint Macaire. Plus tard il partit dans le désert ne possédant rien, et n’ayant qu’un seul vêtement. Il n’emmena avec lui que le saint Evangile.
Son disciple, abba Dulas a raconté : « Marchant un jour le long de la mer, je me sentis tellement assoiffé que je fus contrains de lui dire : Mon père, je n’en puis plus de soif. Il se mit en prière, après quoi il me dit : Buvez de l’eau de la mer ; je le fis, et je trouvais qu’elle était changée en eau douce. » Il dit aussi : « En chemin, nous arrivâmes au bord d’un fleuve mais nous ne trouvions rien pour le traverser. Il étendit la main et pria. Alors nous traversâmes en marchant sur l’eau. »
Un jour, un homme apporta son fils paralytique, le mit à la porte de la cellule de saint Bessarion et s’en alla. L’ayant entendu, ce saint lui demanda : d’où viens-tu ? , l’enfant lui répondit : mon père m’a déposé ici et il est parti. Alors le saint lui dit : Lève-toi et suis-le. Guérit, l’enfant se leva sur le champ et rejoignit son père qui le ramena à la maison en glorifiant Dieu. Dieu fit par son intermédiaire beaucoup d’autres miracles.
Sainte Thaïs la combattante se repentit grâce à l’intervention de saint Bessarion. Il l’incita à regrouper et à brûler sur la place publique tout ce qu’elle avait gagné par son péché. Il l’emmena dans un monastère de vierges et l’installa dans une petite cellule. Elle y vécut dans l’ascétisme jusqu’à son décès.
Lorsque saint Bessarion acheva son bon combat il décéda en paix.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !
2. Décès du pape Macaire III, le 114ème patriarche de la prédication de saint Marc.
En ce jour de l’an 1661 des martyrs (1945 après Jésus Christ) décéda le pape Abba Macaire III le 114ème patriarche de la prédication de saint Marc. Ce patriarche naquit dans la ville d’El-Mahalla-l-Koubra le 18 février 1872 d’une famille très pieuse appelée la famille du prêtre et il grandit dans la vertu et la piété. Dès son enfance il recherchait le calme et à l’âge de seize ans il se rendit au monastère Abba Pichoï à Scété et devint moine sous le nom de ‘Abd-el-Messih. Il se consacra à l’adoration ainsi qu’à l’étude de la Bible et des livres théologiques et liturgiques. Il fut réputé pour avoir recopié des livres avec une belle calligraphie en copte et en arabe et une belle décoration. En conséquence, il fut ordonné prêtre, puis higoumène et le pape Cyrille V lui confia la charge d’enseigner le copte et le français dans l’école théologique des moines .
Après le décès d’abba Michel (Mikhaïl), l’évêque d’Assiout l’higoumène Abd-el-Messih fut choisi pour lui succéder et fut sacré métropolite de cette ville en 1897 après Jésus Christ et il reçut le nom d’abba Macaire. Après son intronisation, il prit soin des fidèles en leur enseignant les dogmes orthodoxes. Il demeura métropolite d’Assiout pendant quarante-sept années.
Après le décès du pape Jean XIX , il fut choisi pour lui succéder et fut intronisé sur le siège de saint Marc le dimanche 13 février 1944. A son époque il y eut un conflit intense entre le saint synode et le conseil financier de l’Eglise. Ceci amena le pape à se retirer à Hélouan puis il se rendit au monastère de saint Paul sur la mer rouge en compagnie de quelques métropolites. Par la suite il revint au Caire et fut reçut de manière festive par les fidèles.
Le 1er janvier 1945 le saint synode se réunit et prit diverses décisions concernant :
¾ la limitation des cas de divorce au seuls cas d’adultère,
¾ la loi concernant l’état civil,
¾ l’instruction des moines,
¾ et la tenue des registres dans les églises.
Vers la fin de sa vie il tomba malade puis décéda en paix après avoir siégé une année, six mois et dix-neuf jours sur le trône de saint Marc.
Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à notre Seigneur, éternellement. Amen !