1. Décès de Job, le juste.

2. Décès de saint Théodore de Tabenne, le disciple de saint Pacôme, le père des Cénobites.

3. Martyre de saint Phylothée de Dronka.

 

1. Nous commémorons aujourd’hui le décès de Job, le juste (ايوب الصديق). « Il n’a pas son pareil sur la terre : c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. » Le démon le jalousa et demanda à Dieu d’avoir le pouvoir sur lui ainsi que sur tout ce qu’il possède et Dieu le lui permit car Il était convaincu de la grande patience de Job et qu’il sera un exemple pour ceux qui viendront après lui. Ainsi saint Jacques dit dans son épître : « Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui. » En effet, en un seul jour il a perdu ses fils et ses filles, ses bêtes et toute sa fortune. De plus l’adversaire l’attaqua dans sa chair et il fut atteint d’une lèpre maligne qui l’atteignit du sommet de la tête jusqu’à la plante des pieds. Dans toutes ces épreuves, il rendait grâce à Dieu sans se rebeller ni blasphémer son créateur mais il dit uniquement : « Qu’il périsse, le jour qui m’a vu naître. » Lors de la perte de ses enfants il dit aussi : « Le Seigneur avait donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! » Au milieu de tous ces malheurs, Job ne commit pas de péché. Il n’eut pas la folie de faire des reproches à Dieu.

Ce qui a le plus peiné Job furent les reproches qui lui firent ses amis et sa femme. Elle l’incita à blasphémer contre Dieu mais il lui répondit : « Tu parles comme une folle. Si nous accueillons le bonheur comme un don de Dieu, comment ne pas accepter de même le malheur ! »

Job demeura sur un tas de poussière jusqu’à ce qu’il fut purifié comme les métaux sont purifiés par le feu. Puis le Seigneur lui parla à travers la nuée, le guérit de sa maladie, lui donna une fortune plus grande que ce qu’il avait perdu et lui accorda d’autres enfants. Et après avoir vécu une bonne vieillesse il décéda en paix.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !


2. Nous commémorons aussi le décès en l’an 91 des martyrs (375 après Jésus Christ) de saint Théodore de Tabenne (تادرس الطبانيسي), le disciple de saint Pacôme (باخوميوس), le

père des Cénobites. Il naquit à Latopolis (لاتوبوليس) (actuellement Esna إسنا) d’une famille réputée, riche et pieuse. Dès son enfance il fut attiré par une vie de pureté et d’ascétisme. A l’âge de 12 ans il se retira dans un petit monastère proche de sa ville natale où il s’isola pour prier et il progressait dans la spiritualité.

Lorsque saint Théodore entendit parler de saint Pacôme, il désira devenir l’un de ses disciples. A l’âge de 13 ans, le Seigneur organisa cette rencontre par l’intermédiaire d’un moine nommé Pakisous (باكيسيوس). En effet, celui-ci étant venu au monastère, saint Théodore lui demanda de l’emmener à l’endroit où se trouvait saint Pacôme. Ce dernier avait prédit qu’un très jeune homme qui viendra le voir lui succédera un jour pour la direction des monastères.

Lorsque saint Théodore arriva au monastère, saint Pacôme le reçut. Plus tard, constatant son obéissance et ses combats spirituels éminents, il en fit son disciple de prédilection. A l’âge de 24 ans, saint Pacôme le nomma abbé du monastère de Tabenne. Plus tard, lorsque Théodore démontra sa réussite dans cette tâche, Pacôme le convoqua au monastère de Pabau (بافو), qui était le monastère principal, pour qu’il soit à ses côtés et lui donna la charge de gérer la totalité des monastères pacômiens. Il visitait les frères, guérissait les maladies de leurs âmes et recevait les postulants au monachisme. Il était craint et aimé de tous à cause de sa bonté et de sa gentillesse. Théodore demeura le bras droit de saint Pacôme et son fils obéissant jusqu’au décès de ce dernier.

Après le décès de son maitre, Pétrone (بترونيوس) devint le père spirituel des monastères pour une courte période puis décéda. Saint Orsisius (أوريسيسوس) fut élu pour lui succéder. Ce dernier aimait saint Théodore et, lorsqu’il y eut une scission entre les monastères, il demanda à ce dernier de devenir le père de tous les monastères à cause de sa sagesse et de son discernement. Théodore était très réticent mais finit par accepter à la condition d’être sous la direction du père Orsisius.

Peu de temps plus tard, saint Théodore tomba malade. Il convoqua les abbés des monastères et leur demanda pardon. Tous les frères ainsi que le père Orsisius furent peinés et attristés. Il leur demanda de prier pour lui puis partit pour le paradis. Son départ provoqua une grande tristesse dans les monastères pacômiens.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous. Amen !


3. Nous commémorons aussi le martyre de saint Philotée (القديس فيلوثاؤس) en l’an 1096 des martyrs (1380 après Jésus Christ). Ce saint était originaire de la ville de Dronka (درنكة) du gouvernorat d’Assiout (أسيوط). Il subit de nombreuses tortures sans jamais renier sa Foi puis obtint la couronne du martyre.

Que la bénédiction de ses prières soit avec nous et gloire soit à Dieu éternellement. Amen !

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