1. Martyre des saintes Atrasis et Jeanne
2. Martyre de saint Philippe, l’apôtre.

  1. Nous commémorons en ce jour le martyre des saintes Atrasis (أدروسيس) et Jeanne (يوأنا). Atrasis était la fille d’Adrien (أدريانوس), le roi idolâtre. Celui-ci l’aimait tellement qu’il lui fit construire une chambre indépendante pour qu’elle puisse s’isoler de la vue des gens.
    Quant à elle, elle méditait sur le cours rapide de ce monde, sur cette vie éphémère et, nuit et jour, elle demandait d’être guidée sur le droit chemin. La nuit elle vit en rêve quelqu’un lui dire de faire venir Jeanne fille de Philosophron (فيلوسوفرون) qui lui enseignera le chemin du Seigneur. A son réveil, Atrasis se sentit heureuse et envoya demander à Jeanne de venir. Lorsqu’elle arriva, la princesse la reçut en l’embrassant et en se prosternant devant elle. Celle-ci lui expliqua les raisons de l’incarnation du Fils de Dieu partant de la création d’Adam, puis sa sortie du paradis, le déluge et le renouvellement de la création, la cause de l’idolâtrie, l’apparition de Dieu à Abraham (ابراهيم), la sortie d’Egypte des fils d’Israël et la venue des prophètes. Puis elle lui apprit l’incarnation du Fils de Dieu qui a pris chair de la sainte Vierge et le Salut du monde et sa libération d’entre les mains de Satan. Elle lui explicita les grâces célestes qu’obtiennent les bons dans le royaume éternel. Ces paroles réjouirent la jeune princesse et elle les trouva plus doux que le miel. Elle crut en Jésus Christ, alors, les deux vierges passaient leurs journées et leurs nuits à prier et à jeûner. Une nuit elles virent en songe le Christ accompagné de sa mère la sainte Vierge leur imposer la main et les bénir.
    Pendant ce temps le roi était parti en guerre. A son retour, il fiança sa fille et avant le mariage il lui demanda d’offrir l’encens à Apollon mais elle refusa lui reprochant de délaisser le Dieu du ciel et de la terre et d’adorer les idoles impures et elle lui demanda de croire en Dieu qui détient dans Sa main son destin, sa vie et sa mort. Son père fut surpris par ces paroles qu’il entendait pour la première fois de sa bouche et demanda qui lui avait appris cela. On lui répondit que c’est Jeanne fille de Philosophron qui l’avait fait. Il ordonna alors que toutes les deux soient brûlées vives. Ils les firent sortir de la ville alors qu’elles étaient couvertes de bijoux et de vêtements magnifiques tandis que tous les esclaves et les serviteurs pleuraient. Les habitants de la ville se lamentaient à cause de la jeunesse de ces saintes et leurs demandaient d’obéir au roi et d’encenser les idoles mais elles restèrent fermes dans leur Foi.
    Lorsqu’on eut creusé la fosse et qu’on eut allumé le feu, chacune prit l’autre par la main et elles s’élancèrent dans les flammes. Elles se tinrent debout au milieu du feu et, se tournant vers l’orient, elles priaient sous les yeux d’une grande foule. Lorsque le feu fut éteint, des fidèles présents voulurent prendre les corps. Ils les trouvèrent collées l’une à l’autre avec leurs vêtements et leurs parures intactes. Ils les déposèrent dans un lieu sûr jusqu’à la fin de l’époque de la persécution. Alors on leur construisit une grande église.

    Que leurs prières soient avec nous. Amen !

  2. Nous commémorons aussi aujourd’hui le martyre en l’an 80 après Jésus Christ de saint Philippe, l’un des douze apôtres. Le tirage au sort que firent les apôtres le désigna pour se rendre en Afrique du nord (افريقية) et ses provinces. Là, il proclama l’Evangile au nom du Christ et convertit ses habitants à la connaissance de Dieu après avoir fait de grands miracles qui les troublèrent.
    Après les avoir affermis dans la Foi, il partit à Hiérapolis (ايرابوليس) où il convertit un grand nombre en leur faisant connaitre Dieu. Mais des incroyants se liguèrent contre lui et voulurent le tuer sous prétexte que le roi avait interdit l’entrée des étrangers dans leur ville. Ils se jetèrent sur lui, le ligotèrent alors que lui, souriant, leur disait : « Pourquoi éloignez-vous de vous-même la vie éternelle ? Vous devriez penser plutôt à votre Salut. » Mais eux, ils ne se préoccupèrent pas de ce qu’il leur disait et le torturèrent puis, finalement, le crucifièrent la tête en bas. Pendant qu’il était sur la croix, il y eut un grand tremblement de terre. Tous eurent peur et s’échappèrent. Des fidèles voulurent le descendre de la croix mais il les supplia de le laisser terminer son combat. Ainsi il rendit l’âme entre les mains du Christ et obtint la couronne du martyre en l’an 80 après Jésus Christ.
    Il fut enterré dans cette ville puis, au 6ème siècle après Jésus Christ, son corps fut transféré à Rome. Dieu fit apparaitre du corps de saint Philippe de grands prodiges et de nombreux miracles.

    Que ses prières soient avec nous et gloire soit à notre Seigneur éternellement. Amen !

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